No Code

C'est quoi le no-code ?

Comme son nom l'indique, le no-code signifie "pas de programmation". Une promesse qui semble compliquée à tenir et pourtant... Que diriez-vous si vous pouviez :
  • créer un site Internet,
  • une application mobile,
  • automatiser des tâches chronophages...
... sans écrire la moindre ligne de code ; ni vous lancer dans l'apprentissage d'un langage de programmation ? Et bien, grâce aux outils no-code : c'est possible !


Un peu d'histoire

Le no-code est en fait l'aboutissement d'un mouvement qui n'est pas si récent que ça.
Quand on y réfléchit, les premières GUI (ou Interface Utilisateur Graphique) s'inscrivaient déjà dans une volonté de rendre plus accessible le dialogue entre l'Homme et la machine. Ainsi, les premiers systèmes d'exploitation graphiques comme Mac-OS ou Windows, permettaient déjà de rendre l'informatique accessible de manière visuelle. Là où avant, il fallait passer par des lignes de commandes.
Si l'on va un peu plus loin, dans les années 2000, je me souviens avoir utilisé des logiciels comme Dreamweaver (qui appartenait alors à Macromedia - ensuite racheté par Adobe). Cet outil permettait de concevoir des sites grâce à une interface WYSIWYG : "what you see is what you get" (traduction : ce que vous voyez à l'écran, c'est ce que vous aurez en rendu final).
Des blocs vous permettaient d'amorcer la création de sites Internet par glisser déposer.
Bien évidemment, vous aviez besoin de notions en langages web : HTML, CSS, Javascript. Vous deviez choisir un hébergement, configurer un nom de domaine, vous charger du transfert FTP de vos fichiers, pour voir enfin votre site apparaître à l'écran.
Plus tard, les outils de CMS, vont poursuivre un peu plus ce travail, en simplifiant encore les choses. Le plus connu d'entre eux étant WordPress. Mais un débutant, sans aucune compétence informatique, ne peut pas réellement lancer un site Internet avec WordPress. Des connaissances de bases sont encore requises.
C'est à cette problématique que d'autres services se lanceront par la suite, comme Elementor (pour WordPress), Wix, ou aujourd'hui Webflow.
Dans un autre domaine, on pourrait citer également des outils de conception d'emailings comme Mailchimp. Là encore, on retrouve très tôt cette notion de blocs. Des outils visuels qui traduisent, pour vous, en code, ce que vous avez imaginez avec des blocs. Et qui vous permettent de créer de jolies newsletters, sans vous préoccuper de la partie technique.


Quelles solutions no-code ?

Les outils / plateformes no-code / low code sont aujourd'hui nombreux.
Le marché est en pleine effervescence. D'un côté vous avez les outils. De l'autre, des éco-systèmes d'apps / de plugins qui viennent renforcer encore plus la puissance de ces outils.
Mais bon, il faut faire un choix, alors voici une liste non-exhaustive des produits qui font parler d'eux en ce moment :
  • Zapier : C'est un de mes préférés. On l'utilise beaucoup en interne pour l'automatisation. Zapier permet de faire dialoguer plusieurs services entre eux, grâce aux APIs de ces derniers. Par exemple, grâce à Zapier, au sein de tuto.com, nous recevons dans Slack, une notification dès lors qu'une apprenant a noté un cours. Cela nous permet d'être proactif en cas de soucis. Zapier revendique plus de 3000 intégrations (zaps). C'est juste énorme !
  • Airtable : est une plateforme très puissante qui vous permettra de créer des bases de données relationnelles. De manière visuelle, vous pourrez créer vos tables, vos entrées, vos relations, ajouter des formules (manipuler des dates, des conditions), créer des vues filtrées, triées etc. Bref, tout ce que vous pouvez faire avec une BDD traditionnelles comme avec SQL, sauf que là, c'est plus simple. Puis, cette base de données peut ensuite communiquer avec un site Internet, une app mobile, une feuille de calcul... Airtable vous propose même des templates.
  • Notion : on adore Notion. Un outil qui organise un peu tous nos documents de procédures internes. C'est notre "bible". On l'utilise pour l'onbarding des nouveaux membres de l'équipes par exemple. C'est également dans Notion que l'on a publié notre Design System, les études de marché, l'étude des concurrents. On utilise également la fonction CRM pour suivre nos auteurs, partenaires... Notion est très puissant, propose une API et des templates.
  • Bubble : qui vous permet des créer des webapps / apps mobile / app desktop. Il est très puissant et s'interconnecte avec de nombreux autres services.
  • Glide : encore un outil de création d'app mobile ultra simple.
  • Adalo : qui vous permet de créer très simplement des applications mobiles. Et qui est plus simple à prendre en main que Bubble.
  • Webflow : c'est l'éditeur graphique de sites Internet du moment. On parle souvent du "Photoshop de la création de sites". Grâce à Webflow, vous pourrez créer une landing page ou un site complet sans toucher la moindre ligne de code. L'interface est claire et l'outil facile à prendre en main.


Encore une fois, on ne peut pas citer tous les outils tant l'éco-système est vivant. Il existe des outils pour à peu près tout : créer un chatbot, des formulaires, des landing pages, des newsletters, des apps desktop, mobiles, web, pour automatiser...
A vous de tester, de jouer, d'apprendre (grâce à nos cours) et vous faire votre propre idée.
 

Dans quelles situations le no-code peut-il m'aider ?

Le no-code n'est pas qu'une question de niveau. Contrairement à ce qu'on pense, il n'est pas réservé qu'aux débutants.
Par exemple, chez Tuto.com, nous utilisons dans notre quotidien des outils no-code, alors même que nous avons à disposition une équipe de (talentueux) développeurs.
Mais cette équipe est souvent très sollicitée. Il arrive que nous passions alors par des outils no-code pour mettre en place rapidement une automatisation. Ou alors construire un outil interne rapidement. Le valider. Pour ensuite, pourquoi pas, l'adapter via une couche de développement plus profonde.
Pour moi, il y a 2 grandes familles d'utilisateurs d'outils no-code :
  • L'entrepreneur : une personne qui a une idée de projet (application mobile / site Internet) et qui souhaite rapidement lancer sa startup avec une première version : ce qu'on appelle dans le jargon un MVP : Minimum Viable Product. Par le passé, cette personne aurait dû faire sans doute appel à un développeur (ou se lancer elle-même dans l'apprentissage de la programmation - on va pas se mentir : ça peut prendre du temps). Aujourd'hui, grâce aux outils no-code et avec un minimum de formation, cet entrepreneur peut construire son prototype. Lancer pour avoir ses premiers résultats ou pourquoi pas aller voir des investisseurs, avec un produit concret entre les mains.
  • Le product owner / chef d'entreprise : là aussi le no-code peut être pratique. Il permet d'automatiser un certains nombre de tâches. Des scénarios assez complexes, peuvent vous permettre par exemple de qualifier des leads, de les faire entrer dans des scénarios d'emails automation, de les envoyer dans votre CRM, de mettre à jour en automatique, vos historiques de contacts. Le no-code vous permet d'automatiser les tâches répétitives, chronophages et à faible valeur ajoutée. Vous savez ces petites tâches qui vous font perdre quelques minutes par ci, quelques secondes par là. Mais qui à la fin de l'année représente quelques journées qui auraient pu être mieux utilisées.

Le no-code représente donc une formidable opportunité d'innovation et de créativité. Tout en supprimant, au passage, le ticket d'entrée de la création de projets numériques (du moins, dans leur première phase - ou en fonction de leur taille).

Quid des développeurs ?
 

Le no-code remplace t'il les développeurs ?

La réponse est double.
Le succès du no-code actuellement, vient en partie du manque de main d'oeuvre en développeurs.

En effet, la transformation digitale de nos sociétés touche tous les domaines (pas uniquement le numérique ou Internet). Devant ces profondes mutations, nous manquons aujourd'hui en France de développeurs.
L'autre explication c'est la facilité de prise en main de ces outils. Pour autant, cela ne signifie pas que nous serons tous demain des no-codeurs.

Premièrement, car il faut bien des développeurs pour créer ces outils ! Pour mettre en place les API qui permettent à ces plateformes de communiquer (interopérabilité) et donc d'imaginer des scénarios d'automatisation complexes.

Deuxièmement, les outils no-code ont des limites. A un moment donné, dans votre projet (cela dépend de la taille du projet bien évidemment), vous aurez sans doute besoin de faire appel à un développeur.

Troisièmement, ces outils ont tendance à représenter un certain coût dès lors que votre business commence à décoller. Et donc se pose la question de faire autrement.
On peut également évoquer la question de la sécurité. Confier votre base de données à une plateforme no-code étrangère, peut amener à vous poser quelques questions sur la sécurité de vos données, leur utilisation (surtout dans le contexte du RGPD).

Les choses sont en revanche un peu différentes, pour des projets de toute petite ampleur. Exemple : le site Internet d'une association locale, une app mobile pour un restaurant qui veut pouvoir gérer des réservations ou afficher un menu. Dans ces cas précis : OUI on peut techniquement se passer d'un développeur et tout faire dans des outils no-code.

Cela veut-il dire qu'on voudra le faire soi-même ? Rien n'est moins sûr !

On voit d'ailleurs fleurir ces derniers temps, un peu partout en France des agences no-code. Ces dernières aident leurs clients à mettre en place des site Internet, applications mobiles ou projets d'automatisation, en se basant sur des outils no-code. Un nouvel éco-système se créée.


Le Node-code signifie t-il qu'il ne faut pas s'intéresser au code ?

La réponse est non.

Les outils no-code utilisent d'ailleurs souvent la logique informatique. Lorsque vous créez une base de donnée relationnelle dans Airtable, il faut comprendre la logique de tables, des relations. Si vous utilisez des formules conditionnelles comme le IF : vous retombez dans cette logique qu'ont les développeurs. Et pour rester chez Airtable, si vous voulez exploiter pleinement la puissance de l'outil, notamment avec l'utilisation des scripts : alors vous devez apprendre à développer (ou faire appel à un dev).

Le no-code n'est qu'une étape. Qui vous facilite grandement l'accès à la création de projets web, mobiles. Ou qui va vous permettre d'automatiser un grand nombre de tâches. Qui libère votre productivité et votre créativité. Mais n'oubliez pas : ce n'est que le début de l'aventure !

Pourquoi vous former au no-code ?

Si vous vous nous avez suivi, vous comprenez pourquoi il est important de s'intéresser au no-code.
Vous souhaitez améliorer la productivité au sein de votre start-up ? Automatiser les tâches qui vous font perdre du temps ? Tester le marché en lançant rapidement un prototype ? Une des solutions : adopter un outil no-code.

Certes, ces outils sont par définition abordables en terme de courbe d'apprentissage. Mais il faut capter leur philosophie. Ne pas passer à côté de certaines options ou fonctionnalités. Maintenir vos compétences à jour (les produits évoluent sans cesse).

Pour cela, nous proposons des cours en vidéo dédiés au nocode et au low-code.

Des formations qui vous aideront à comprendre la logique de chaque outil. A prendre en main les interfaces. Comprendre l'utilisation plus complexe des formules. Nous vous aiderons à gagner encore plus de temps, afin que vous vous consacriez pleinement à la matérialisation de vos idées.

Nos tutos sont réalisés par des no-codeurs spécialisés dans ces outils. Grâce à leur pédagogie vous avancerez à votre rythme. Vous pourrez revenir sur telle ou telle notion. Assoir vos compétences grâce à des exercices pratiques et des mises en situations réelles. Valider vos compétences avec des QCMs.

Une fois que vous aurez acquis ces compétences, vous pourrez pourquoi pas entrer dans la cour des grands et vous diriger vers une formation en programmation !
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