Catégorie : Interviews

Tous les mois, nous vous proposons de découvrir l’interview d’un ou une apprenant(e) sur nos formations en ligne ! Mais aussi d’artistes, formateurs, Mentors et autres personnes inspirantes du Web !

Découvrez Dafx

Au programme ce mois-ci, un peu de motion design(er) avec notre bien-aimé Dafx – David Oldani en mode incognito. Et avec le sourire, s’il vous plaît !

Interview DAFX

Hello David ! Comment t’es-tu découvert cette passion dévorante pour l’image et plus particulièrement pour la post-production vidéo ?

Hello Anne-Sophie !
Très bonne question, à la base j’ai toujours été attiré par l’image en générale, sûrement de par mon père très artiste dans l’âme ; à l’adolescence j’ai découvert la CAO ( Création Assisté par Ordinateur ) avec Photoshop, que je n’ai plus quitté durant plusieurs années ; suite à la rencontre de Xavier Paineau, j’ai découvert la vidéo, le montage et After Effects qui m’a permis au début de faire vivre mes créations Photoshop en les animant… Et là, ce fût une révélation et le début d’une longue histoire d’amour entre la post-production vidéo et moi.

A inspiré le tuto « Formation complète Trapcode Particular » – Animation réalisée spécialement pour l’interview, en exclu’ !!!

Tu es motion designer freelance depuis maintenant quelques années ; peux-tu nous raconter ton parcours étudiant et professionnel ?

Mon parcours étudiant est un peu spécial, j’ai commencé par le graphisme et le webdesign en formation continue puis je me suis formé et autoformé au début en cours par correspondance puis via des tutoriaux ou autres cours en ligne, notamment sur Emob (prédecesseur de Tuto.com il me semble), après la volonté a fait le reste. J’ai eu la chance de pouvoir profiter de ce nouveau vecteur de connaissances qu’est internet. Attention toutefois, car être autodidacte, c’est bien mais risqué, car parfois les bases peuvent ne pas être acquises. J’ai aussi été formé “sur le tas” par des gens très compétents au cours de mon parcours étudiant (et je continue d’apprendre chaque jour ^^) et professionnel.

Mon parcours professionnel a commencé en 2005 : j’étais alors webdesigner dans une petite entreprise à Genève en Suisse ; très vite, j’ai eu envie de voler de mes propres ailes et j’ai créé une structure (52 production) avec un ami vidéaste ( Xavier Paineau – prof AE-C4D- FCP). Ce fut une très bonne expérience qui m’a beaucoup appris, à tous les niveaux. Aujourd’hui je suis en freelance depuis 2 ans en France mais je collabore beaucoup sur une grande majorité de mes projets.

After Effects : Jingle TV Sport avec After Effects

Tuto « After Effects : Jingle TV Sport avec After Effects »

Quelles sont les réalités du métier de motion designer ?

Des clients exigeants (“Bonjour, j’ai beaucoup aimé la dernière animation MTV, je veux la même !” ^^) , des deadline serrées, du stress quotidien, des difficultés à réellement faire valoir notre travail (financièrement), mais une vie passionnante pleine de nouveautés tout le temps, des rencontres, du partage (beaucoup de partage), en bref, pour moi : C’EST DU FUN !!

Quel genre de clientèle fait appel à tes services ? Et pour quels types de prestations ?

Ma clientèle est variée ; en général les clients récurrents sont des sociétés de communication qui ont besoin de supports visuels pour leurs campagnes, mais je travaille aussi avec de petites entreprises, des particuliers, des sociétés événementielles ou d’autres boîtes de production en sous-traitance.

Le type de mandat varie ; en général je préfère me consacrer à la post-production (montage – animation – générique – effets spéciaux), mais par la force des choses – les temps sont durs – je fais de plus en plus de prise de vue ce qui ne me déplaît pas loin de là !

Forme organique avec Particular

Tuto « Forme organique avec Particular »

Ton expérience professionnelle la plus marquante ?

En 2009 nous avons gagné un festival de court métrage à Genève ( 48hour film festival )  ce qui nous à permis d’aller à Los angeles et Las Vegas défendre notre film. Ce fut une expérience inoubliable.

 

NB : Le film a été réalisé en 48h, selon les règles du festival 48 hours film.

Quels sont tes objectifs professionnels pour l’avenir ?

Continuer à vivre de ma passion, c’est une des clés du bonheur. En freelance ou non, l’avenir me le dira, réaliser si possible plus de projets personnels ( courts métrages ) et continuer d’apprendre.

Décomposition 3D

Tuto « Décomposition 3D »

Je crois savoir qu’outre ton travail sur Tuto.com, tu es souvent sollicité pour faire de la formation ; prends-tu plaisir à l’enseignement ou n’est-ce qu’un moyen de subsistance ?

J’ai découvert la formation via tuto.com. Je prends un plaisir fou à transmettre mes connaissances ; c’est pour moi la partie la plus valorisante de mon activité. Tuto.com m’a permis de découvrir ce monde, je ne vous remercierai jamais assez pour ça.

Ta première expérience en tant que formateur ?

Ma première expérience en tant que formateur, mis à part quelques cours particuliers donnés au cours des années passées, se situe actuellement chez Tuto.com. Et je peux vous dire que c’est une bonne expérience. J’ai énormément de retours et d’échanges avec les clients, ça me donne vraiment l’impression d’être utile et me motive énormément.

Forêt

Des sessions formation prévues prochainement ?

Je viens tout juste de donner un cours d’initiation After Effects pour le compte de l’école ArtFX Montpellier. Je prends un plaisir fou à enseigner, j’espère renouveler cette expérience .

Par quel biais as-tu découvert Tuto.com ?

Comme je le dis souvent, je continue d’apprendre chaque jour (et heureusement), c’est donc très logiquement que j’ai découvert Tuto.com en souhaitant élargir mes connaissances .

Compositing After Effects : Pandora

Tuto « Compositing After Effects : Pandora »

Que t’apporte ta contribution sur Tuto.com, professionnellement et humainement ?

Professionnellement,  ma contribution sur Tuto.com représente un atout financier certain mais est surtout un vecteur de motivation pour toujours aller chercher un peu plus loin dans ce que je connais, trouver de nouvelles idées de tuto, développer de nouvelles techniques, et les partager est très enrichissant. Humainement, l’apport est énorme, j’ai beaucoup d’échanges avec les clients et ils me le rendent bien : quand je vois une vidéo en partie réalisée grâce à mes tuto, j’en ai la larme à l’oeil ;-).

As-tu reçu des propositions de contrats professionnels grâce à ton travail sur Tuto.com ?

Oui quelques uns. J’ai récemment été sollicité par un IUT parisien, qui avait vu mes formations sur tuto.com.
Le dernier contrat en date est justement cette formation que je viens de donner pour le compte d’ArtFX, et ceci grâce à Jérôme Mettling (très bon formateur After Effects sur Tuto.com et ArtFX, au passage !) qui m’a mis sur le coup. Un très grand merci à lui !!

Feu

Un dernier mot ?

Un grand merci à toute l’équipe Tuto.com qui fourni un travail remarquable pour faire vivre cette plateforme, des gens simples, humains et disponibles, vraiment top !

 

Pour aller plus loin :

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Découvrez GrivetArt

Pour ce mois d’octobre, c’est avec grand plaisir (et admiration !) que nous vous parlons de l’excellent GrivetArt – aka Bastien Grivet ; un formateur qui vaut de l’or !

A well known island - Interview Bastien Grivet sur Tuto.com

Salut Bastien ! Il me semble que tu es Concept Artist, Illustrateur et Matte Painter ; peux-tu nous expliquer plus concrètement en quoi cela consiste ?

Mon travail consiste à mettre en images les idées de production avant la réalisation d’un film, jeu vidéo, pub…  Des fois, les sujets sont définis il n’y a plus qu‘à  dessiner et mettre en forme, d’autres fois rien n’est établi et c’est mon boulot d’imaginer et créer les éléments afin de trouver des pistes scénaristiques. Pour le boulot de Matte Painter, c’est en fin de production que j’interviens en général. Le plan « live » avec acteur est dans la boîte, il faut remplir les fonds verts, ou transformer le décor existant en se basant sur les concepts arts réalisés en début de production, avant le tournage. Là, c’est l’ultra-réalisme qui prime, 3D et retouche photo !

Comment s’est passée ta “révélation” sur cette passion de l’image ?

Ouuch… Il y a fort longtemps… dans une contrée helvétique au bout d’un grand lac ^^.

Mon père, Marc Grivet, était accessoiriste au Grand-Théâtre de Genève. Il m’a transmis la passion des effets spéciaux. Chaque film visionné quand j’étais petit était accompagné d’une description passionnée des effets visuels présents à l’écran ! L’Empire Contre-Attaque enregistré sur une vieille VHS aura été le coup de grâce je pense… Ma mère, musicienne, de son côté me faisait écouter tous les grands classiques possibles et imaginables, tout en me faisant découvrir les histoires de Steven Spielberg, qui ont eu un énorme impact sur ma vision des choses. C’était devenu une évidence que ma vie allait être consacrée à créer des choses, bien que je ne savais absolument pas quoi à l’époque.

Big Sun city

Ton CV est déjà bien rempli malgré ton jeune âge (23 ans) ; peux-tu nous raconter ton parcours ?

Par où commencer… Je pense que tout a débuté lors de la fin de ma scolarité obligatoire. Persuadé de ne jamais percer en art sans passer par une école, je suis entré en école d’Arts Appliqués à Genève. J’y ai appris une chose capitale : en Suisse, le domaine créatif dédié à l’industrie du divertissement était quasi inexistant, ou sous le monopole de personnes noyées dans l’absolue persuasion que l’art figuratif appartient à un autre âge et que seule la simplicité et la frigidité représente ce monde intellectuel. En bref… tu veux faire du Star Wars, tu crèves… C’est pas assez intello.

J’ai donc décidé de saborder mes études. Je “suivais“ les cours, me servant avant tout du matériel pour faire clandestinement mes premiers Speed Painting à la souris en bavant sur les travaux de grands noms du domaine que je commençais à connaître (Deak Ferrand, Christian L Sheurer, Dylan Cole, Dusso). Arriva forcement le jour où on me vira de l’école d’art pour cause : “dessine pendant les cours…“

Là, c’est devenu intéressant : pas de diplôme, pas de travail, pas d’idée pour mon avenir, planté dans un pays où t’as meilleur temps d’être architecte ou expert comptable pour vivre bien. Bref, la tuile.

Heureusement, le père de ma compagne, Dominique Rossier, grand nom du graphisme en Suisse et notamment auteur de nombreux timbres helvétiques me propose une petite place dans son atelier près de Lausanne. La règle est simple : dessine, dessine, dessine, gagne quelques sous avec quelques contrats (j’y ai connu mes premiers escrocs), dessine, dessine et… dessine.

Au bout de six mois, un mail arrive portant la mention “UBISOFT“. J’ai d’abord cru à la bonne blague. Non, ça déconne pas. Billet en première classe pour Montpellier, un jeu doit être fait, c’est ma première chance de percer, LET’S GO !!

C’est à partir de ce jour que tout a commencé. J’ai voyagé sur plusieurs productions, entre Beyond Good and Evil 2 avec Ubisoft, chez Dontnod Entertainment pour les prémisses de “Remember Me“, des passages réguliers dans la pub avec Wanda Production. Gros travail de Matte Painting sur le film Upside Down qui ne devrait pas tarder à sortir, puis retour à Ubisoft…

En gros, depuis ce premier mail, la machine est en route. Et j’espère qu’elle sera en fonction pendant encore très, très longtemps !

Tu as travaillé pour de grands noms – Ubisoft, Louis Vuitton, entre autres – comment as-tu décroché des contrats avec de si gros labels ?

Ils ont (pour la plupart) juste fait une recherche sur internet pour “concept art“, “sci-fi art“, “matte painting“… des fois ils ont vu mon travail dans des magazines, artbooks ou autre. Jusque-là, ils m’ont tous appelé… il y a une malédiction qui veut visiblement qu’au moment où je démarche des boîtes, ça ne marche po…

Diablo III Fanart

Si tu devais nous citer l’expérience professionnelle qui t’a le plus marqué… ?

Onyx Films, boîte de production cinématographique à Paris. Ils m’ont appelé un soir “tu fais quoi demain ?“ – euuh rien“, “Ok, on t’envoi à Montréal pour créer les mattes painting de notre prod “Upside Down“… oui chef !! Là, j’ai rencontré des gens exceptionnels, des artistes géniaux, dessiné le temps d’une soirée aux côté de Régis Loisel, Jean-Baptiste Monge, des producteurs incroyables et une superbe amitié avec Juan Solanas, avec qui j’ai travaillé en étroite collaboration pour mener à bien l’univers incroyable de son film. Très heureux aussi d’avoir collaboré avec Deak Ferrand, sur qui je bavais des années auparavant !!

Quels sont tes projets pour l’avenir, professionnellement parlant ?

Aucune idée. J’attends de voir ce qui arrivera ! Aussi, un voyage est prévu pour San Diego en cours d’année prochaine pour le ComiCon 2013. Avec ma compagne Jessica, un projet de livre pour enfant est en cours, j’en dis pas plus ^^.

 Old Guardian

D’autres cordes à ton arc, dont nous n’aurions pas encore eu l’occasion d’admirer l’efficacité ?

La Musique. Je compose pour Maneki Lab avec des clients comme Louis Vuitton, BNP… depuis un an déjà. C’est ma deuxième “vie“. Je suis percussionniste de base, j’étais en formation pour être tambour militaire en Suisse, j’ai abandonné tout ça pour me consacrer à l’image. J’ai quand même continué dans la musique mais en tant que compositeur. Petit à petit, c’est devenu mon deuxième métier. Ce qui était fun, c’était les missions où j’ai eu à faire les mattes paintings ET la musique sur une seule et même production, c’était vraiment cool !

Comment as-tu atterri chez Tuto.com ?

Je connaissais Tuto.com depuis un bon moment ! Je voulais me perfectionner sur Cinema 4D quand j’étais dans le studio de graphisme près de Lausanne, j’y ai acheté mes premiers crédits !

Puis au début de cette année, mon pote Benjamin “Rainth“ Nazon, m’a dit qu’être contributeur pouvait aider les autres en partageant ses techniques, et du coup recevoir un pourcentage sur les ventes… Et voilà ! Merci Ben ! ^^

SF LandscapeTuto Créer un décor de Science-Fiction

Ton premier tuto (et le second aussi d’ailleurs) a été accueilli avec un énorme intérêt de la part de la communauté Tuto.com (l’équipe aussi a été soufflée, il faut bien le dire !), et beaucoup de clients ont réclamé après tes prestations ; as-tu pris autant de plaisir à préparer ce tuto que nous à le regarder ?

Je suis maniaco-perfectioniste. Le premier tuto a été un enfer, je recommençais l’enregistrement tous les deux mots… En plus, je voulais être le plus clair possible, pas être chiant, apporter un max. L’accouchement a été assez rock&roll !

Mais vu les retombées, les messages, les ventes, les e-mails de remerciements de certaines personnes de tous âges et de tous niveaux, j’ai été le plus heureux du monde. Le fait d’avoir été utile, d’avoir pu aider. Que du bonheur ! Du coup le deuxième a été plus facile à mettre en place. Moins de pression en tout cas.

Penses-tu partager un peu plus tes connaissances sur Tuto.com à l’avenir ?

Bien sûr ! Le prochain sera dédié à la réalisation complète d’un matte painting de Science-Fiction. De la base 3D à la finalisation sur After Effects. Ça va être un gros, gros, groooos truc. Je ne vais pas m’y mettre tout de suite mais ça devrait arriver avant noël. Le but est de boucler la “trilogie“ de tuto sur la réalisation d’environnements de SF : 1.Les bases du Speed Painting, 2. Les techniques avancées, 3. Le matte painting complet.

Best weapon ever tamed

Ton expérience de contributeur sur le site est, pour le moment, un peu restreinte, mais cela t’a-t-il enrichi ?

Oh oui, sur beaucoup de points. Au-delà de l’aspect financier, il y a eu tous ces messages qui m’ont aidé à prendre confiance pour le tuto suivant, sans parler du fait que ma pédagogie s’est un peu améliorée…

Est-ce une expérience que tu recommandes ?

Bien sûr !  Partager ses connaissances est quelques chose d’essentiel dans le développement de soi, ainsi que pour les autres. Le fait que j’ai partagé les techniques que j’utilise le plus (ou trop) me permet de me tourner vers d’autres choses, d’évoluer techniquement et laisser derrière moi les anciennes habitudes, que je laisse à d’autres maintenant. ;)

Back to the great city

En savoir plus sur GrivetArt :

PS : l’illustration d’en tête a été créée tout spécialement pour cette interview… Une exclu’ Tuto.com !!! Merci Bastien :-)

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Tuto.com partenaire de l’AppDays

Aujourd’hui, Serge Roukine passe à la casserole pour vous parler de l’AppDays, journée de conférences sur les applications mobiles qu’il organise – et dont nous sommes partenaires (une place à gagner en fin d’article) ! – et qui se déroulera à Paris le 9 novembre. Une journée ouverte à tous les intéressés par les applications mobiles, qu’ils soient développeurs, graphistes ou simplement curieux !

App Days

Bonjour Serge,

Tu organises le 9 novembre à Paris, à l’UIC-P Espace Congrès, l’AppDays, une journée de conférences sur les applications mobiles. Qu’est-ce qui t’a donné l’idée de cette manifestation ?

La “app économie” est en pleine ébullition. Les rachats de Draw Something par Zynga et de Instagram par Facebook en sont les deux plus beaux exemples. Et il n’y avait aucune conférence qui permettait de fédérer cette communauté de développeurs et de créateurs.

 

Quels en sont les objectifs, concrètement ?

L’objectif de la conférence est avant tout de permettre aux gens qui souhaitent se lancer sur mobiles de pouvoir le faire en ayant toutes les chances de leur côté. On compare souvent le mobile au web, mais, en réalité, les deux univers sont très différents.

 

La journée est ouverte à tous ; quel public cibles-tu en particulier ?

Nous ciblons le public des curieux de tous les horizons qui veulent s’investir dans le mobile : les développeurs, les designers, les entrepreneurs. En somme, tout ceux qui font partie, ou veulent faire partie, de la “app économie”.

 

Cette journée est-elle plutôt dédiée à l’aspect purement technique, graphique, marketing… ?

Monter un projet mobile c’est s’intéresser aux deux facettes que sont le développement et le marketing. C’est pour ça que nous avons scindé la journée en deux : le matin la partie développement et l’après midi la partie design et marketing.

 

Quelles sont tes prévisions concernant l’évolution du monde de l’application mobile pour les mois / années à venir ?

La croissance est très forte sur ce marché, c’est pour cela qu’il y a encore plein de problèmes à résoudre, et donc plein d’opportunités. En France, nous sommes 40% d’utilisateurs de mobiles à avoir un smartphone. Aux États-Unis, ce chiffre est déjà à 50% ! Voilà qui laisse présager de la croissance.

 

Selon toi, le mobile est-il complémentaire au desktop, ou va-t-il, à terme, le remplacer ?

Pour travailler sur le web depuis des années, je pense que le desktop a encore de belles années devant lui. Pareil pour le web. Le mobile ne va pas remplacer le PC et le web, comme la télé n’a pas remplacé les journaux, le cinéma ou la radio.

 

En tant que fondateur de Codeur.com, tu as certainement constaté une évolution massive dans la demande de création d’applications ; le mobile représente-t-il un fort pourcentage des projets commandés ?

Sur Codeur.com, nous suivons de près les tendances et nous avons remarqué que les technologies mobiles étaient en forte croissance. A tel point que les compétences en développement iOS et Android sont maintenant en 3ème et 4ème place des compétences les plus demandées (derrière PHP et JavaScript).

 

As-tu remarqué une tendance se dessiner entre iOs, Android et Windows Phone ? Apple caracole-t-il toujours en tête, ou les concurrents commencent-ils à lui faire de l’ombre ?

Apple est toujours en tête mais Android n’est pas loin derrière. Pour ce qui est de Windows Phone, on n’est pas dans la même catégorie. Mais il y a fort à parier que Windows Phone 8 va jouer un rôle dans le monde du mobile à courte échéance.

 

Qu’est-ce qui te fait dire ça ?

De l’avis de beaucoup Windows 8 Phone a une interface très agréable. Et Nokia sait s’y prendre pour faire des mobiles. En outre Microsoft a les poches profondes et saura les utiliser pour faire connaitre W8P. De plus, Codeur.com est partenaire de Microsoft, donc nous espérons leur succès !

 

En tant qu’entrepreneur, la stratégie mobile semble aujourd’hui assez inévitable, mais demeure assez complexe de par la multiplication des supports et des OS ; à ton niveau, as-tu fais un choix au niveau de la stratégie à adopter pour tes projets, à savoir partir sur le développement d’applications natives ou bien regarder du côté des frameworks type PhoneGap, qui permettent en un seul développement d’adresser plusieurs supports en même temps ?

L’épisode récent de l’app Facebook (Mark Zuckerberg précisant qu’il n’aurait pas du partir sur du HTML5 pour son app) illustre bien ce que beaucoup d’acteurs pensent : faire une application native est essentiel pour des raison de confort d’utilisation et de réactivité de l’app.

 

Que penses-tu de la forte tendance actuelle du responsive design qui semble être une nouvelle alternative à la stratégie mobile ?

Oui, je suis tout à fait favorable à l’utilisation du responsive design. C’est une façon très élégante et économique d’aborder le monde mobile.

 

Et d’ailleurs, conseillerais-tu plutôt de construire un site en responsive design ou de partir sur une vraie version mobile de son site internet ?

Tout dépend du business model et aussi des difficultés techniques. Chez certains, le passage en responsive, demande de refondre entièrement le site ! Mais à terme, je pense qu’une version responsive reste la meilleure solution. D’autant que l’on peut également choisir d’afficher certaines parties du site (ou pas) en fonction du type de navigateur pour faciliter la navigation.

 

Tu as écrit Améliorer ses taux de conversion Web, ed. Eyrolles, as-tu observé des règles de conversion mobiles différentes de celles en vigueur sur le net ?

Je n’ai pas encore d’expertise sur le sujet, mais d’après moi, c’est la fiche de présentation des apps qui fait la différence : le texte de présentation, les captures, mais également les facteurs de crédibilité externes comme les évaluations et les parutions presse que l’on cite dans la description.

 

Quel sera le thème de ton prochain ouvrage ?

Aucune idée pour l’instant. Mes deux livres me sont venus “comme ça”. J’attends de voir si un troisième ouvrage me vient à l’esprit :)

 

Dans ton dernier livre Réussir son marketing Web, quel est ton regard au niveau du marché mobile du livre ? (liseuses, ebook etc.)

La révolution est en marche. Les éditeurs doivent changer radicalement et devenir non pas experts en vente et en logistique, mais des experts en marketing.

 

Pour ce livre justement il me semble que tu t’es affranchi d’un éditeur (en créant ta propre structure, 19éditions). Quel a été l’impact pour toi par rapport à ton premier bouquin qui était quant à lui signé chez Eyrolles?

Disons que je gagne beaucoup mieux ma vie avec ce bouquin, même si cela a demandé plus de travail et un investissement personnel et financier. Pour moi les éditeurs ne doivent plus se contenter de se battre entre eux, mais se battre contre l’auto-édition. Aujourd’hui vendre des livres en auto-édition rapporte 10x plus que de passer par un éditeur. Un éditeur doit donc me permettre de vendre 20x plus de livres pour qu’il soit intéressant de passer par lui. D’après mon expérience, ce n’est pas le cas. En tout cas pour les livres web et techniques ou un large pourcentage se vend en direct sur Amazon.

La question bonus : tu offrirais une place à une personne de la communauté Tuto.com ?

Tiens, oui, justement, je pense que la communauté mobile (dev & design) de Tuto serait très intéressée par les AppDays !

 

En savoir plus :

Pour gagner votre place pour la journée AppDays le 9 novembre à l’UIC-P Espace Congrès à Paris, il vous suffit de poster un commentaire ; un tirage au sort aura lieu le lundi 1er octobre. Bonne chance à tous !!! :-)

[EDIT : le gagnant – et unique participant – : MiNuS, congrats !!!]

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Découvrez Spiker

Spiker : LE formateur Blender par excellence sur Tuto.com, certifié Blender, certifié Tuto.com, Sébastien Vanteux de son nom de mortel, se met à nu (dans la limite de la décence, cela va de soi !) et vous en dit un peu plus. Une bonne occasion de se sentir plus proches !

Tuto Blender nature

Tuto réaliser une étendue d’herbe avec un arbre

Hello Sébastien ! Pour commencer, pourrais-tu nous toucher deux mots de ton parcours dans le domaine de la 3D et sur Blender, que tu affectionnes particulièrement ?

J’ai commencé la 3D tout à fait par hasard. Lors d’un stage, j’ai intégré un bureau
d’études dans une société automobile et là, j’ai rencontré des personnes qui réalisaient des
pièces mécaniques sur le logiciel Catia, de Dassault Systèmes. J’ai donc un peu manipulé
cet outil sans vraiment trop accrocher, puis un collègue m’a montré 3ds Max version 3 ; ça m’a tellement plu que je n’ai plus arrêté, depuis plus de 11 ans !
Après avoir longuement galéré sur 3ds Max, Maya, Lightwave, j’ai découvert dans un magazine un logiciel open source prometteur : Blender version 2.1. Ce fut le déclic. Son interface et sa convivialité m’ont conquis et c’est grâce à ce logiciel que j’ai pu utiliser à fond mes compétences.

D’où te vient cette passion pour la 3D ?

Je suis un grand passionné de jeux vidéo et, tout gamin, je me demandais comment
étaient conçus ces jeux. C’est à partir de là que j’ai commencé à m’intéresser à ce monde.

Il me semble que tu es formateur de métier. Peux-tu nous en dire plus ?

Oui, je suis formateur de métier pour un fournisseur d’accès Adsl et fibre optique depuis
2003. Nous sommes une équipe de 5 personnes et formons les nouveaux techniciens aux
métiers de la hotline.

Tuto modélisation Robot

Tuto modéliser le robot Blender sous Blender

On voit que tu prends plaisir à faire des formations sur Blender, mais tu es également très compétent en matière de formation iPad, qui se rapproche plus de ton métier actuel ; ne regrettes-tu pas professionnellement de te restreindre à de la formation non-créative, plutôt que de faire de la 3D ton métier ? Est-ce une option qui est à l’étude pour toi ?

C’est bien un grand regret de ne pas travailler à plein temps dans la création.
Dans un futur proche, j’aimerai réellement me consacrer pleinement à la création. Avec tuto.com, j’ai la chance de pouvoir générer des revenus avec ma passion, mais j’aimerai passer à la vitesse supérieure, je suis donc en train de réfléchir à la création de ma société.

Le nom de ta future société ? As-tu une date de sortie de prévue ? Plus d’infos sur les services que tu comptes proposer ?

Prestarts.
Si tout va bien, l’activité devrait être en route pour octobre (je croise les doigts !).
On va principalement proposer des services aux particuliers ou aux auto-entrepreneurs, qui seront notre principale cible. Il s’agira de prestations photo et vidéo (événement, mariage, etc.), de la prestations Web (mise en place d’une solution Web complète) ainsi que de formation en informatique, infographie, sans oublier un lien sur mes formations tuto.com, sous forme de catalogue.
Bref pas mal de travail à l’horizon !

Tu es formateur certifié Blender ; as-tu un rôle particulier lors de la mise en place des bêta ?

Je ne suis pas du tout compétent en la matière.

Aurais-tu quelques exclus à nous dévoiler sur les prochaines versions ?

Je peux seulement vous dire qu’avec la version 2.64, il va y avoir du lourd, notamment dans l’animation de personnages.

Tuto modélisation stylo réaliste

Tuto réaliser un stylo en rendu photo

Quelles sont tes relations avec la communauté Blender en France?

Quand j’ai commencé à utiliser Blender, je me suis rapidement rendu compte que la communauté .fr n’était franchement pas très présente, et je me suis dit qu’il y avait un truc à faire.
En 2001, j’ai donc créé mon premier site “.fr” proposant des formations gratuites pour aider ceux qui voulaient se lancer.
A force de retours de plus en plus positifs, mon site, Blenderfactory, est devenu une référence pour tout ceux qui souhaitaient découvrir Blender.
D’autre part, j’’essaie de me montrer actif sur des forums comme “Blender Clan”, qui est la référence pour la communauté.

Pourrais-tu nous donner quelques sites de ressources pour Blender que tu apprécies particulièrement  ?

Blendernation, Blenderguru, Blender-4d, Blendernews, Blendswap et je dois certainement
en oublier…

Tuto modélisation iPod Touch 4

Tuto modèle 3D : iPod Touch 4

On a souvent tendance à penser que les logiciels gratuits sont moins performants et efficaces que les logiciels payants. A ton avis, comment se place Blender par rapport aux logiciels de 3D payants ?

C’est une question qui va encore faire couler de l’encre !
Pour ma part, Blender n’a pas à rougir face aux gros logiciels du marché. Il est de plus en plus puissant, et intègre des fonctionnalités innovantes, qui sont plus faciles à mettre en œuvre que dans la plupart des logiciels, comme l’animation de personnages, les particules, le moteur de rendu performant, la modularité de l’interface, le sculptmode, etc.
La philosophie de Blender, c’est créer en toute simplicité, avec une qualité pro.

Cela fait maintenant quelque temps que tu nous as rejoints ; peux-tu nous dresser un petit historique de ton partenariat avec Tuto.com ? Comment tu as découvert la plateforme, ce qui t’a donné envie de participer à l’aventure, ta première publication…

J’ai commencé mon aventure avec tuto.com en novembre 2009, en proposant des tutoriaux gratuits sur Blender, histoire de me faire connaître.
J’ai découvert la plateforme grâce à emob, où je suis tombé sur la news annonçant l’arrivée du site (Weecast, à l’époque).
Ce qui m’a fait passer le cap, c’est tout simplement la liberté donnée dans la création des tuto et le sérieux dans la validation de notre travail.
Ma première publication à été un peu stressante…

Pourquoi stressante?

Tout simplement car on veut faire bonne impression pour être crédible et montrer en peu de temps notre savoir-faire. Il faut séduire rapidement pour continuer l’aventure, et c’est un véritable challenge.

Tuto angry robot

Tuto atelier créatif : la ruelle

Tu proposes bien souvent des tutoriels sur des créa très marquées et originales. Où puises-tu ton inspiration?

Ma première source est Google, bien entendu, sinon je puise aussi dans le site Deviantart, ainsi que “The paper robot”.

Ta vidéo favorite parmi tes 256 productions ?

C’est la modélisation de la guitare en 3D, car j’ai passé pas mal de temps à faire un objet le plus réaliste possible. Dans mon entourage, pas mal de personnes pensaient qu’il s’agissait d’une photo, j’ai donc gagné mon pari :-)

Tuto modélisation guitare 3D

Combien de temps passes-tu en moyenne à la préparation et à l’enregistrement d’un tuto ?

Bien souvent, je ne prépare pas car je sais exactement ce que je veux dès le départ.
Cependant, je n’hésite pas à prendre du temps en off sur des techniques qui demandent
plus de clarté dans les explications. Cela devient ensuite un exercice naturel, donc je me
lance.
En moyenne, je passe d’une à trois heures par jour à faire de la 3D, afin d’avoir des sujets en avance pour tuto.com.

Es-tu satisfait de ton partenariat avec Tuto.com ? Humainement, infographiquement, financièrement ?

Oui, sans aucune hésitation, c’est une très bonne expérience à tout niveau.
Une équipe dynamique, réactive et surtout humaine. J’ai eu la chance de rencontrer l’équipe cette année lors de la Creative Week Adobe, et le contact a été positif, j’ai passé une bonne journée. Vivement la prochaine rencontre !

Ta présence sur la plateforme t’a-t-elle ouvert des portes professionnellement ? As-tu décroché des contrats grâce à ta visibilité sur Tuto.com ?

Pas pour le moment, mais cela ne devrait pas tarder.

Que nous as-tu préparé pour les semaines à venir ? Du Blender, de l’iPad, ou vas-tu encore nous surprendre ?

Du Blender principalement, avec pas mal de tutoriaux basés sur le thème de la nature, l’arrivée de deux ateliers créatifs et ensuite une formation complète, qui est déjà en cours de préparation.

Tuto modélisation fusil steampunk

Tuto créer une arme steampunk

Le mot de la fin :

Un grand merci à l’équipe pour sa confiance !

Pour aller plus loin :

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Découvrez Joomea

Joomea, service de formation au très connu CMS Joomla et édité par la société NosyWeb, débarque sur tuto.com ; l’occasion pour nous de leur faire subir un petit interrogatoire pour vous en apprendre plus ! Nous en profitons pour remercier Jean-Charles Gautard, web-manager, formateur et consultant web chez NosyWeb, d’avoir répondu à nos questions :-)

Site Joomea

Pour commencer sur de bonnes bases, pouvez-vous nous dresser un historique de Joomea?

Joomea a vu le jour fin 2011 pour répondre à une demande toujours plus forte de la communauté Joomla. Joomea est évolutif et suit le projet Joomla de près avec chaque mois de nouveaux outils de formation  sur Joomla et ses extensions, basés sur les recommandations de sa communauté.

Pouvez-vous nous en dire plus sur les services que vous proposez?

Joomea est le premier centre de formation Joomla en ligne (enregistré comme organisme de formation), permettant aux professionnels débutants ou avertis avec Joomla, d’étendre leur connaissances et leur expertise avec ce CMS, aujourd’hui leader mondial.

Les formations Joomla sont proposées sous différentes formes :

  • De manière autonome via toutes les ressources proposées sur Joomea et notamment via les tutoriels vidéos publiés chez notre partenaire tuto.com
  • En individuel avec un expert Joomla à travers nos outils e-learning
  • En groupe, avec un expert Joomla au sein de formations e-learning de groupe
  • En présentiel, à travers une formation intra ou inter-entreprise

Qu’en est-il des formations en présentiel que vous proposez?

Ces formations s’adressent soit aux débutants souhaitant découvrir Joomla donc davantage sur une base inter-entreprise, soit aux collaborateurs d’entreprise souhaitant internaliser leur stratégie Internet autour du CMS Joomla afin de réduire les coûts, d’être plus réactif et de mieux traduire les problématiques de l’entreprise (Cf : Pourquoi internaliser la stratégie Internet de l’entreprise) donc formation basée ici sur un modèle intra-entreprise.

En tant qu’agence de formation sur Joomla, quelle est votre opinion sur les CMS en général, et plus particulièrement sur Joomla?

Joomla est leader sur son secteur et ce n’est pas un hasard. Ce CMS a fait des progrès considérables depuis un an et s’adresse maintenant plus que jamais aux professionnels qui voient en Joomla une solution à très forte valeur ajoutée. Sa communauté est telle qu’il existe aujourd’hui près de 10 000 extensions permettant de décupler son potentiel sans compter les solutions tierces basées sur l’exploitation du Framework Joomla. Au final, aujourd’hui en 2012, Joomla est une réelle opportunité pour les TPE/PME souhaitant développer leur visibilité sur Internet dans le but de capter de nouveaux vecteurs de croissance.

A votre avis, les CMS sont-ils un phénomène de « mode », ou un modèle durable que l’on doit s’attendre à voir perdurer? Quel avenir prévoyez-vous pour ce type de technologies ?

Les CMS sont loin d’être un phénomène de mode dans le sens où leur notoriété est exponentielle depuis une dizaine d’année. Ils permettent à n’importe quel profil non-technique, et Joomla plus que jamais, de déployer une solution pérenne, évolutive et à moindre coût. Ce type d’application en ligne n’en n’est qu’à ses débuts et l’avenir des CMS est tout tracé au vu de l’évolution de la demande et du marché de l’Internet.

Pouvez-vous nous en dire plus sur la communauté mobilisée autour de Joomla? Qu’en pensez-vous?

La communauté mobilisée autour de Joomla est la plus forte existante pour un logiciel libre. Chaque continent, chaque région du monde, apporte sa pierre l’édifice ce qui apporte une dimension social au projet Joomla. Sa communauté est l’une de ses principales forces et ce n’est pas un hasard si « Joomla! » signifie « Tous ensemble ».

Pouvez-vous nous toucher deux mots des nouveautés de la prochaine version de Joomla?

La prochaine version Joomla à paraître à l’heure où nous écrivons ces lignes est la version Joomla 3.0 où l’accent a été porté sur l’expérience utilisateur (UX). Tout va être fait pour faciliter encore et toujours la prise en main de Joomla par les novices et permettre le déploiement de site Internet ou d’application web de manière rapide et efficace (Cf. Joomla 3.0 mise sur une meilleure expérience utilisateur)

Quelles sont les principales demandes de formation formulées par vos clients ?

Les principales demandes de formation sont pour nos clients TPE, basées sur de l’accompagnement personnalisé de projet Joomla, et pour nos clients PME, sur de la formation de collaborateur en interne (internalisation). Dans les 2 cas dans le but accroître l’autonomie, la productivité et de baisser les coûts pour l’entreprise.

Quel est votre ressenti vis à vis de la formation en vidéo?

La formation en vidéo est la solution idéale et la plus pédagogique pour ceux souhaitant se former de manière autodidacte. Elle permet également dans le cadre d’une formation d’apporter un complément et un suivi sur ce qui a été vu avec le formateur. C’est sans conteste le support média le plus efficace.

Un mot sur votre partenariat avec Tuto.com?

Tuto.com est la plateforme de formation vidéo la plus évoluée du marché et apporte à Joomea une véritable valeur ajoutée. Nous sommes très heureux de pouvoir conjuguer nos forces et sommes reconnaissant de l’impact positif que cela aura sur le développement du projet Joomla, notamment en France.

logo joomea

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le profil de Joomea.

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Découvrez VTC France

VTC est un acteur historique du marché de la formation informatique en vidéo. C’est un peu grâce à VTC et d’autres éditeurs américains que l’idée de tuto.com est née il y a quelques années. C’est donc un honneur pour nous d’accueillir sur notre plateforme cet éditeur historique.

VTC France arrive en effet sur tuto.com avec tout son catalogue de Tutoroms. Les premiers tuto viennent d’être indexés et la suite arrive au fur et à mesure.

Vous ne connaissez pas encore VTC? Voici un entretien avec Christine Corsini, responsable de Logivaro, qui commercialise les produits VTC pour les pays francophones ; propos recueillis par Anne-Sophie :)

 

Pouvez-vous établir rapidement un petit historique de la société VTC?

VTC (Virtual Training Company) a été créée en 1996 par Mark Vernon dans la Silicon Valley avec pour objectif le développement de formations sur CD-Rom, principalement dédiées aux logiciels et aux nouvelles technologies informatiques. VTC s’est positionnée rapidement comme leader sur ce marché émergeant et a ouvert des filiales en Grande Bretagne, en Australie, en Afrique, en Inde et en France.

l'équipe de VTC

Le fondateur et les responsables pays de VTC

La société française Logivaro, créée en 2000, a en charge la commercialisation et la distribution dans les pays francophones, des formations de la bibliothèque VTC. La production des formations étant assurée par la filiale VTC France de VTC, elle aussi créée en 2000.

Aujourd’hui, la bibliothèque VTC comprend près de 100.000 vidéos en anglais, espagnol ou en français disponibles en ligne (Vidéo à la demande (VOD) ou téléchargement), sur CD/DVD et sur l’iPad. Chaque semaine un ou plusieurs cours, en général en phase avec la sortie des dernières versions des logiciels et des technologies informatiques viennent enrichir cette bibliothèque virtuelle.

 

Quand l’exportation de la production de VTC vers la France a-t-elle commencé? Pourquoi avoir choisi de distribuer vos produits dans un pays non-anglophone?

Le marché non-anglophone sur le territoire américain n’étant pas négligeable, Mark Vernon a souhaité étendre l’offre du groupe au français et à l’espagnol. VTC France et Logivaro sont nées en 2000 de la rencontre entre cette ambition et la passion pour l’enseignement de Jacques Bertrand, professeur de mathématiques.

 

VTC étant une société Californienne – et on sait combien les cultures d’un côté à l’autre de l’atlantique sont différentes – , comment s’est passée l’exportation vers la France? L’adaptation de l’offre et des produits au marché français

La création d’une filiale de VTC pour la France était la réponse évidente à cette préoccupation.

En effet, si la technologie est celle de VTC, le choix des formations comme des auteurs et les directions éditoriales ou technologiques prises par la suite ont été réellement adaptées au marché français grâce à cette structure très souple et décentralisée. Les auteurs sélectionnés par VTC France sont tous des experts alliant une grande maîtrise dans leur domaine ainsi qu’une forte expérience pédagogique. Et si aujourd’hui nos formations sont disponibles sur les supports classiques comme le DVD, le téléchargement ou encore l’abonnement, nous avons été les premiers à proposer nos formations sous forme d’application pour l’iPad, avant même VTC US ! Nous voyons aujourd’hui une nette progression de la dématérialisation des contenus sur le marché français, c’est aussi la raison de notre présence sur tuto.com.

 

Selon vous, qu’est-ce qui vous distingue des autres acteurs du marché de l’édition de vidéos de formation en informatique tels que Video2Brain, Total Training?

Notre offre de formation s’adresse à tous publics : particuliers et professionnels, et nous essayons de répondre à des besoins très diversifiés. Nous faisons particulièrement attention à ne pas négliger les personnes qui découvrent le monde de l’informatique à travers l’utilisation d’un logiciel, en étant très didactique sur les formations grand public.

La pédagogie utilisée est celle du « Look and Learn » : je regarde, je comprends et j’applique. Ces formations qui sont au croisement du livre, de la vidéo et du stage de formation sont réalisées par des professionnels experts dans leur domaine. Comme dans un stage de formation, nos formations gardent la magie de la relation qui s’établit entre quelqu’un qui veut apprendre et quelqu’un qui sait et veut partager son expertise. Nous avons d’ailleurs déposé la marque Tutorom® en 2000 pour désigner ce nouveau concept.

tutorom

Notre souhait n’est pas de faire passer de longues heures sur l’apprentissage d’un logiciel, mais d’être le plus efficace possible en prêtant une attention particulière au rapport « durée/acquis » de nos formations. C’est sans doute une particularité intéressante pour les personnes qui ne souhaitent pas passer de trop nombreuses heures à connaître les moindres recoins d’un logiciel, recoins que, bien souvent, même les professionnels n’utilisent pas.

 

VTC a été l’une des premières sociétés de video training à proposer ses formations sur tablette ; pourquoi cette décision? Quelle est votre vision de la formation par ce biais ci?

Le souhait de VTC est tout d’abord de fournir des formations de qualité à ses clients et aussi de leur permettre de tirer le meilleur bénéfice de ces technologies émergentes. La tablette en est un bel exemple. Dans le processus d’apprentissage, l’avantage du livre était sa mobilité, vous pouvez à présent retrouver cette mobilité avec les tablettes.

Dans le cadre d’un Tutorom®, (je regarde, je comprends et j’applique), la tablette ne pourra pas toute seule répondre à ce besoin pédagogique. En effet, l’utilisateur doit pouvoir disposer du logiciel ou de la technologie qu’il étudie pour reproduire les exemples fournis par le formateur, et il devra donc aussi utiliser un ordinateur pour bénéficier pleinement de cette formation.

Toutefois, il a la possibilité de visualiser de façon ludique son cours et profiter du confort de navigation des tablettes,. La tablette vient en complément de l’ordinateur en ce sens qu’elle permet de visualiser un cours magistral et l’ordinateur, de réaliser les travaux pratiques.

 

En France, vos produits sont vendus par l’intermédiaire de la société Logivaro, qui propose en outre de la formation à distance. Pensez-vous que l’auto-formation en vidéo soit complémentaire à la formation à distance ou qu’elles se concurrencent? Ce type de partenariat / association représente-t-il à votre sens une plus-value?

Depuis sa création en 2000, Logivaro propose des solutions de formation s’adressant aux professionnels et aux particuliers. L’une de ces solutions est la mise à disposition de la bibliothèque VTC en ligne.

Cette bibliothèque de vidéos de formation est l’une des plus vastes du web : près de 100.000 séquences en français, anglais et espagnol, dans des domaines allant des Arts graphiques aux langages de programmation, en passant par les Bases de données, la Photo, la Vidéo, le Web design, la Bureautique, Internet etc. L’accès aux cours se fait en totale autonomie.

Pour aller plus loin dans la construction de ces apprentissages, Logivaro a complété son offre en mettant en place des formations en ligne dispensées entièrement à distance et accompagnées par un formateur, c’est notre plate-forme www.logivaro-elearning.com. Cette deuxième solution rentre dans le cadre de la formation professionnelle continue. Elle est complémentaire à la première solution et représente une réelle plus-value.

 

Dans le domaine de l’informatique, il faut avouer que la formation en vidéo a énormément de succès et que sa progression est fulgurante. D’après-vous, sommes-nous en train d’assister à la mort du livre informatique? Quels sont, à votre avis, les avantages de la formation en vidéo par rapport aux livres et vice-versa?

Oui, en effet la formation vidéo est en pleine expansion, cependant, nous ne pouvons pas dire aujourd’hui que le livre informatique soit complètement fini. Les médias ne se remplacent pas mais se complètent, tout comme la photo n’a pas remplacé la peinture, ou le cinéma le théâtre.

Le concept de la formation vidéo est de mettre rapidement en application ce que nous démontre le formateur dans sa séquence vidéo. L’écoute d’une vidéo à un côté agréable qui permet de se concentrer sur ce qu’on est en train d’apprendre plutôt que de lire ce qui est décrit dans un livre. Le livre reste le support adapté à des concepts ou abstractions nécessitant plus de réflexion que de mise en application.

 

En bon leader du secteur, vous scrutez attentivement les tendances et évolutions du marché de la formation informatique en vidéo. Pensez-vous que l’explosion actuelle de ce secteur débouchera sur une évolution pérenne? La formation en vidéo a-t-elle de l’avenir sur le moyen et le long terme? Ou doit-on s’attendre à voir une nouvelle tendance pointer le bout de son nez prochainement?

Nous n’avons pas de boules de cristal, mais nous avons pu constater que l’informatique n’est plus du tout perçue comme quelque chose d’austère, réservée à certaines professions. Elle se fait de plus en plus créative et la prise en main par le grand public de logiciels anciennement perçus comme des usines à gaz sera sans doute rendue encore plus facile par la mode des « apps » qui mettent tous les utilisateurs de smartphone sur les rails de l’utilisation de logiciels informatiques. La tendance est à la démystification de ce type d’outils, c’est une donnée à prendre en compte pour l’avenir.

Par ailleurs, beaucoup de sociétés réalisent des formations présentielles en interne où intervient de façon directe ou non l’informatique. Leur souci est alors de pouvoir reproduire et diffuser ces cours à moindre coût. Aujourd’hui, l’efficacité (stabilité et rapidité) d’Internet dans la diffusion de ces cours vidéos garantit que la formation informatique en vidéo débouchera vers une évolution pérenne.

 

Le boom de la formation vidéo est actuellement localisé sur le domaine de l’informatique. Pensez-vous que cette tendance va progressivement s’étendre à d’autres secteurs de manière aussi durable et efficace? Ou les contraintes matérielles représenteront-elles un trop grand frein à cette expansion? Avez-vous une idée, le cas échéant, d’un secteur particulièrement porteur pour ce type de formation?

C’est une bonne question, de nombreuses autres formations -hors logiciels- sont déjà disponible sur la toile. On peut penser aux langues ou à des formations plus générales qui fonctionnent bien, avec des acteurs solides déjà installés dans nombre de ces domaines.

La formation vidéo va s’étendre à tous les secteurs, car c’est un excellent moyen de décentraliser la formation. Toutefois il ne faut pas confondre le contenant et le contenu. Les contraintes matérielles seront plus ou moins rapidement surmontées, et la production de vidéos de formation diffusées sur le Net restera facilement réalisable. C’est surtout le contenu pédagogique à forte valeur ajoutée qui fera la différence et l’accent doit être mis sur l’évolution de cette pédagogie en rapport avec ces nouveaux médias.

 

Avez-vous des plans particuliers de développement de votre activité pour les prochaines années? Un nouveau type de produit, un nouveau secteur à intégrer, une nouvelle offre révolutionnaire peut-être?

Nous continuons notre développement en donnant le meilleur de nous-même pour satisfaire nos clients, dont certains nous suivent depuis des années. Notre fierté est d’avoir pu répondre aux besoins de ces personnes qui reviennent toujours vers nous pour des formations dont ils reconnaissent la qualité.

Pour rester présent sur ce marché, il faut être novateur et très réactif. Nous devons faire face à l’arrivée en masse du gratuit sur internet et nous battre aussi sur les mêmes secteurs que ceux de nos concurrents, très agressifs. Trouver de nouveaux concepts de formation et de nouveaux secteurs plus vierges est indispensable. L’année 2012 doit être une année d’innovation.
produits tutorom VTC
Pour aller plus loin, je vous invite à jeter un oeil régulièrement sur le profil de VTC.

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Découvrez Serge Ramelli

Il s’appelle Serge Ramelli, il est photographe professionnel, et il est LE contributeur indépendant qui a le plus vendu de tuto en 2011, comptabilisant près de 7000 ventes à lui tout seul, notamment grâce à sa maîtrise sur le sujet de la retouche HDR.

Tout cela valait bien une interview (menée par Anne-Sophie), pour comprendre comment tout à commencé et comment Serge à réussi, en 1 an à peine, à devenir numéro 1, en générant au passage, plusieurs milliers d’euros mensuellement.

Serge, bonjour! Avant d’entrer dans le vif du sujet, peux-tu nous faire un court historique de ton parcours professionnel en tant que photographe?

Serge ramelli

J’ai eu un déclic en tant que photographe lors d’un voyage en Guadeloupe en 2005. Un ami m’a montré comment retoucher une photo avec Photoshop et cela a été une véritable révélation. A partir de ce moment-là, j’ai voulu tout comprendre sur la photo et sur la retouche. Je trouvais incroyable que l’on puisse créer des images aussi belles si rapidement. J’ai commencé à prendre des photos de Paris et, très vite, je suis tombé sur un article concernant le HDR, qui en était à ses balbutiements en France.

J’ai craqué et j’ai commencé à faire une série de photos de Paris, exclusivement en HDR. J’ai publié un site et j’ai commencé à avoir quelques commandes pour des cartes postales, des cartes de vœux etc… Ensuite, j’ai travaillé pour une agence de publicité et j’ai commencé par prendre des photos d’hôtels et des photos de Paris pour des sites touristiques.

Ensuite, j’ai été contacté par des galeries qui voulaient me représenter, ainsi que par des hôtels qui désiraient décorer leurs chambres avec mes photos

Et voilà comment une passion à temps partiel est devenue mon activité principale! J’ai démissionné des fonctions de directeur commercial de l’agence de pub afin de me consacrer exclusivement à la photo et à des projets de cinéma.

Cinéma ? Peux tu nous dire quelques mots ?

En fait le cinéma est ma deuxième activité et j’espère mon avenir professionnel. J’ai fais une formation de producteur de cinéma et me suis associé avec 2 amis qui sont déjà dedans pour produire 2 films : Coralie un super thriller et Rochemort, un film de cape et d’épée.

Nous sommes en phase de financement, c’est un peu long à mon gout, mais on commence à voir le bout du tunnel. On devrait tourner le premier (« Rochemort ») en 2012.

J’avais une place assez confortable dans une agence de Pub et j’ai tout plaqué du jour en lendemain pour me consacrer à la photo et au cinéma. Cela a été très chaud financièrement, mais je dois avouer que Tuto.com m’a bien sauvé la mise.

J’ai 40 ans et je ne voulais pas arriver à 60 et me dire que je n’avais pas eu la vie que je voulais avoir. Je rêvais de cela depuis que j’étais enfant. Aujourd’hui, j’ai réussi à vivre de mes passions en conservant mon niveau de vie. Je n’ai jamais été aussi heureux !

 

Quel appareil utilises-tu au quotidien et quel est ton objectif préféré ? Pourquoi ne travailles tu pas avec du Nikon ?

Je travaille avec le Canon 5D mark 2 et le Canon 7D. Mon objectif préféré est le 17-40. Je fais beaucoup de paysages, un grand angle est approprié. Mon deuxième choix est le 28-70 2,8, je l’utilise pour les panoramiques, et il est plus qualitatif que le 17-40 surtout au niveau des flous sur le bord de l’image, mais il est souvent pas assez grand angle.

J’utilise le 5D avec le 17,40 quand je fais des photos en intérieur car le 5D est un capteur plein et couplé avec le 17/40 il me donne le recul approprié (le 7d a un facteur de multiplication de 1,5 x, c’est a dire que le 17/40 dessus devient un 24-60).

Je travaille pas avec Nikon parce qu’un ami photographe m’avait conseillé Canon, (en 2006 quand j’ai voulu me lancer) et une fois que l’on est dans le système, avec les objectifs propriétaires il est difficile d’en sortir.

 

Peux tu nous expliquer comment tu prépares une séance de shooting ?

Je regarde la météo le matin et je regarde l’heure du couché de soleil sur mon Iphone avec l’appli gratuite et géniale Photocal (qui ne fait pas que cela d’ailleurs).  Si je sens qu’il vas y avoir une ciel intéressant, c’est à dire, un ciel qui du contraste, je sors. Il peut faire mauvais temps, ce n’est pas grave, bien au contraire! Mon pire ennemi, c’est le ciel bleu ou blanc uniforme. J’y peux rien, je suis ultra fan des nuages !

J’ai généralement repéré à l’avance ce que je veux shooter mais j’attends le bon moment au niveau de la lumière. Je commence à prendre des photos idéalement 1 heure avant le coucher de soleil, jusqu’à la fin, car c’est là ou la lumière est généralement la plus jolie. Des fois quand j’ai le courage je fais le lever de soleil, c’est beaucoup plus productif car il n’y a en général personne dans les rues. N’étant pas un lève tôt, c’est dur dur :)

Je shoote exclusivement en RAW, et avec trépied pour être à 100 ISO, dans l’espoir d’avoir le fichier le plus clean possible pour éventuellement (si la photo est bonne) en faire un grand tirage.

Une fois le shoot terminé, je classe mes photos grâce à Lightroom. J’essaye alors de faire un maximum de retouches au sein de Lightroom avec le moteur de Camera Raw. Puis, je vais dans Photoshop lorsque cela est nécessaire. Je tends à faire des photos de plus en plus naturelles et avec moins de retouches. Quand j’ouvre Photoshop c’est pour faire des composites c’est a dire des mélanges de plusieurs photos (comme par exemple dans ce tuto, dans lequel je vous apprends à intégrer un personnage pris en studio dans un décor extérieur).

 

 

Peux-tu nous dresser un petit historique de ton partenariat avec Tuto.com? Découverte de la plateforme, inscription, ce qui t’a poussé à devenir contributeur, première parution…

 

J’ai commencé à faire des tutos vidéo avant de connaître tuto.com, car j’avais pas mal de demandes de photographes qui voulaient connaître mes techniques. J’en vendais très peu. Un jour, alors que je cherchais un tuto sur Blender, j’ai découvert Tuto.com. J’ai vu que l’on pouvait vendre des tutos et j’ai fait un essai avec un de mes cours. Le succès à été immédiat : en 24 heures j’avais vendu autant qu’en 30 jours !

J’ai donc poussé l’expérience plus loin et j’ai mis l’ensemble de mes tutos sur le site. Les ventes ont été immédiates avec de très bons commentaires de la part des membres de Tuto.com. C’était juste le début d’une belle aventure…

Il semble que depuis tes débuts, tu as trouvé ton rythme de croisière en terme de publications ; à quel rythme publies-tu tes tuto sur Tuto.com?

 

Oui, vu le succès financier, j’ai décidé d’en faire une activité à part entière et j’ai pris le rythme d’un tuto par semaine.

Au bout de combien de temps l’aventure Tuto.com a-t-elle pris un tour favorable pour toi? Cela a-t-il été dur pour toi?

 

Oui, c’est devenu ma source principale de revenus, et cela au bout de 6 mois environ. Cela n’a pas été dur, car j’adore étudier et partager mes connaissances. Je prends un pied total à faire une belle photo, mais autant à partager cette expérience !

 

Tu as réalisé de nombreux tuto autour du HDR. N’as tu pas peur que cela s’essouffle un peu? D’ailleurs, j’ai remarqué qu’au début tu affectionnais particulièrement les effet HDR très poussés et de plus en plus tu affines la technique, tu la doses (cf le DRI).

Le HDR a été une mode pour moi, comme la découverte d’un nouveau gadget. Je suis tombé par terre au début sur le rendu des images HDR, car je les trouvais très proches des affiches cinéma. Mais avec le temps, je m’en suis lassé et j’essaye de plus en plus de sortir l’image avec la meilleure prise de vue possible et avec un simple développement Raw. D’ailleurs, ceci se ressent dans mes derniers tuto sur les paysages ainsi, que mon tout dernier !

A chaque fois que je découvre un nouveau filtre, une nouvelle manière de shooter, comme les portraits en studio incorporés sur un fond, la photo en pose longue, le look vintage, le HDR (…), je les explore à fond et ensuite je passe à autre chose. Mon intérêt est d’apprendre tout ce qui existe, j’adore changer de style tous les 2 mois. En fait, je crois que le fait d’apprendre m’amuse plus que le fait de suivre à la perfection une technique en particulier. Je passe mon temps à lire des livres et à suivre des tuto pour apprendre des techniques photos que je ne maitrise pas. En ce moment, je suis à fond sur les photos extérieures de nuit avec flash. Technique dure… pas facile à maitriser.

 

Que penses-tu de ton partenariat avec Tuto.com au niveau du service, de l’humain?

Super. A chaque fois que j’ai un soucis ou une question, les réponses sont rapides, et l’ambiance est sympa. Il suffit de voir les publications de Nicolas sur twitter et Facebook pour voir que c’est une boite de créatifs, chaleureux et sympas !

 

Et financièrement parlant?

Cela à été bien au-delà de ce que j’avais prévu. Je gagne plusieurs milliers d’euros par mois grâce à tuto.com, ce qui me donne envie de créer encore plus.

 

Tes tuto durent en général autour d’une heure ; combien de temps passes-tu à la préparation et à l’enregistrement d’un tuto, en moyenne?

En fait, ce qui est le plus chronophage, c’est de prendre les photos. Je shoote presque 200 photos par semaine, je passe mon temps sur 500px.com, je regarde des tutos, je lis énormément, je cherche l’inspiration pour le prochain tuto, généralement c’est cette partie qui me prend le plus de temps.

 

Quel matériel utilises-tu pour tes enregistrements? (soft + micro)

J’utilise comme logiciel de screencast screenflow 2.0. J’ai essayé la 3.0, mais je l’ai trouvé trop lente. J’ai acheté un micro USB pour l’enregistrement de la voix. C’est le Samson CO1U USB studio.

 

Où puises-tu ton inspiration pour trouver tes sujets de tuto?

En allant au cinéma, sur 500 px, en prenant beaucoup de photos, en lisant des magazine de photos, je suis en permanence en train de chercher la prochaine idée de tuto !

 

A ce jour tu as publié près d’une centaine de vidéos ; celle dont tu es le plus fier?

Sans aucun doute mon dernier tuto sur la retouche de paysage avec Camera Raw

J’ai repris plusieurs fichiers RAW avec l’objectif de ne pas ouvrir Photoshop, simplement le module Camera Raw, et je trouve que les « avant – après » sont très parlants et vu les commentaires, je ne dois pas être le seul !

 

As-tu déjà une idée des prochains sujets que tu vas aborder?

 

Oui, je voudrais faire d’autres tutos sur des paysages, sur les photos en pose longues, sur les réglages des appareils Canon et sur la photo de portraits ; Tout un programme !

 

Des conseils, des astuces à donner aux nouveaux contributeurs sur Tuto.com?

 

Soyez créatif, ne vous prenez pas trop au sérieux, soyez relax. Je crois que les gens apprécient. Du moins, j’essaye d’appliquer ces quelques conseils lorsque j’enregistre un tuto.

 

Un petit mot pour finir…

 

J’ai fait mon métier principalement avec une éducation basée sur des tutos. Cette méthode de formation représente pour moi l’avenir car c’est la plus efficace et la plus rapide pour acquérir des concepts qui sont parfois très techniques ou dont la théorie est difficile à appréhender.

L’ensemble du système éducatif devrait utiliser ce type de formations car c’est vraiment un « booster ».

Pour aller plus loin :

  • Découvrez tous les tutos de Serge
  • Visitez son site internet
  • Pour information, Serge organise un stage photo sur Paris, le 21 janvier 2012. Une bonne occasion de le rencontrer :)

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