Se reconvertir ou faire évoluer sa pratique photo n’est jamais un choix spontané : c’est souvent une question de timing, de conviction… et parfois de déclic. Le parcours de Lauric, 38 ans, arrivé à la photographie après une longue expérience dans le web, illustre parfaitement ce moment où l’on décide d’aller au bout de sa passion. Entre questionnements professionnels, envie de progresser et besoin de structurer une activité déjà naissante, sa formation en photographie sur Tuto.com a joué un rôle déterminant. Dans cette interview, il revient sans filtre sur son organisation, ses doutes, ses progrès et ce qui l’a réellement aidé à franchir le cap.
Ce qu’il faut retenir :
- Un déclic personnel l’a poussé à transformer 20 ans de pratique photo en véritable projet.
- Le financement CPF a été simple, rapide et bien accompagné.
- La flexibilité de la formation lui a permis d’avancer malgré une vie pro et perso très chargée.
- Il a gagné en méthode, en créativité et en qualité d’image.
Bonjour Lauric. Pour commencer, tu peux te présenter à nos lecteurs ? Raconte-nous ton parcours, ton activité actuelle et ce qui t’a donné envie de te former à la photo sur Tuto.com.
Bonjour Sophie ! Je m’appelle Lauric, j’ai 38 ans et je vis à Levens, un village niché dans l’arrière-pays niçois. J’ai suivi des études dans le développement informatique, plus précisément dans l’univers du web. J’ai travaillé dans plusieurs agences web de la région et, même si j’appréciais cette activité, j’ai toujours eu ce besoin d’explorer d’autres horizons. Je suis quelqu’un de très curieux : j’aime toucher à tout, expérimenter, apprendre… C’est probablement ce qui a le plus guidé mes choix professionnels.
Au fil des années, j’ai conservé une activité parallèle de création de sites internet. J’avais déjà suivi plusieurs cours sur Tuto.com, notamment dans le domaine du web, et j’avais toujours apprécié la qualité des contenus et la manière dont la plateforme est pensée.
Un jour, un peu par hasard, en naviguant sur le site, je suis tombé sur la partie dédiée aux formations pro éligibles CPF. À cette période, juste après la naissance de ma fille, je traversais beaucoup de questionnements professionnels. J’avais le sentiment qu’il me manquait quelque chose, que je n’étais pas tout à fait à ma place. Découvrir qu’il existait une formation complète en photographie, un domaine qui me passionne depuis plus de 20 ans, a été un petit déclic. Je me suis simplement dit : “Pourquoi pas ?”.
Tu avais déjà ton entreprise et une belle expérience dans le web et la création de contenu. Qu’est-ce qui t’a motivé à franchir le pas d’une formation complète, cette fois 100 % dédiée à la photographie ?
Je crois que je suis quelqu’un qui n’arrêtera jamais d’apprendre. C’est profondément ancré en moi. Je fais de la photographie depuis mes 16–17 ans. Je me souviendrai toute ma vie du jour où ma mère m’a accompagné acheter mon premier appareil d’occasion, à l’un de ses amis. Depuis cet instant, j’ai toujours eu un appareil à portée de main.
Mais après la naissance (très compliquée) de ma fille, quelque chose a changé. Ma vision de la vie s’est transformée. J’ai vu la vie différemment, un besoin de vivre, de profiter de chaque moment à fond. Et dans le même temps, mes clients me sollicitaient de plus en plus pour des prestations liées à l’image.
Et puis, il y a eu ce moment où tout s’est aligné : ma passion, mon envie d’évoluer, mon besoin de proposer des prestations plus qualitatives, et peut-être aussi l’envie de me prouver que je pouvais aller plus loin.
La formation, c’était comme dire : “Ok, maintenant j’arrête de bricoler dans mon coin. Je vais au bout des choses.”
Tu as choisi de financer ta formation avec le CPF — comment s’est passée cette démarche pour toi ? Et qu’est-ce que tu dirais à quelqu’un qui hésite à sauter le pas avec ce mode de financement ?
Difficile de faire plus simple. Je ne me souviens plus de l’ordre exact, mais en moins d’une semaine tout était réglé. Premier contact, informations, accompagnement…
Lionel de Tuto.com a été très clair et réactif. Je conseille vraiment aux gens de ne pas hésiter, surtout lorsqu’on est accompagné par une équipe aussi professionnelle.
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Parlons un peu du déroulé de la formation : comment tu t’es organisé entre ton activité pro et les cours en ligne ? Tu t’étais fixé un rythme particulier ?
C’était clairement la partie la plus compliquée. J’ai dû jongler entre mon travail dans une grande entreprise de télécom (un agrume pour ne pas la citer 😅), mon auto-entreprise qui commençait à prendre de l’ampleur, un bébé plein de vie… et la formation.
La flexibilité de la formation en ligne a été un argument décisif. J’avoue que j’ai peu dormi à certains moments. Heureusement, Clervia de Tuto.com était là pour faire régulièrement le point avec moi. 😄
Tu avais déjà une bonne base photo avant de te lancer. Qu’est-ce que la formation t’a vraiment permis d’améliorer ou de consolider dans ta pratique ?
Avant la formation, j’avais souvent un sentiment d’inachevé : certains détails rendaient mes photos banales.
La formation a beaucoup changé ma manière de prendre des photos : plus de réflexion, plus de recul avant de déclencher. J’ai aussi beaucoup gagné en créativité, en efficacité, et je rate beaucoup moins de photos qu’avant.
Voici un aperçu du travail de Lauric dans le cadre de sa formation.


Ton mentor a salué ton sérieux et le fait que certaines de tes images de fin de parcours provenaient de vraies prestations. Comment s’est passée ta relation avec lui ? Il t’a aidé sur certains aspects en particulier ?
On sent qu’on a affaire à un professionnel passionné et disponible (plus que moi). A l’écoute, il m’a donné beaucoup de conseils sur mes projets et quand il a su que je comptais me lancer, il m’a orienté sur les bonnes directions à prendre.
Est-ce qu’il y a un module, un exercice ou un moment clé du parcours qui t’a particulièrement marqué ou fait progresser ?
Les mises en situation où l’on voit le formateur sur de vrais projets m’ont particulièrement parlé. J’ai eu un coup de cœur pour le module où Bernard photographie une voiture dans un garage : le résultat est saisissant.
Depuis la fin de la formation, tu as lancé ton activité photo. Qu’est-ce que tu as déjà mis en place concrètement grâce à ce que tu as appris ?
J’ai gagné en confiance dans mon discours et échange que je peux avoir avec mes clients. Les techniques et la créativité que j’ai acquise se reflète dans mon portfolio et dans mes séances photos.
Tu as évoqué ton attachement au Mercantour. Tu imagines quoi pour la suite : un livre, une expo, une série photo autour de ta région ?
Le Mercantour, c’est mon refuge, mon terrain de jeu, un endroit où je me ressource. J’y vais depuis toujours. J’y ai mes habitudes, mes émotions, mes souvenirs.
Un livre sur la faune du Mercantour serait pour moi un rêve, un aboutissement. Mais ce serait aussi une manière de documenter ce patrimoine naturel avant qu’il ne soit trop transformé par le changement climatique. C’est un sujet qui me touche beaucoup.
Et pour finir sur une touche inspirante : si tu pouvais photographier n’importe quel lieu ou sujet au monde, sans contrainte de budget ni de temps, ce serait quoi ?
Je vais être très peu original… mais ma réponse se trouve juste au-dessus. Le Mercantour. Je pourrais y consacrer ma vie sans jamais m’en lasser.
Chaque sortie est différente, chaque lumière, chaque rencontre raconte une autre histoire, chaque saison révèle quelque chose de nouveau. C’est un endroit qui me nourrit artistiquement et humainement. Je ne rêve pas d’ailleurs : je rêve d’y retourner encore et encore.
👉 Découvrir le travail de Lauric Arias
Pour voir et suivre le travail de Lauric et pourquoi pas le contacter pour un projet précis, vous pouvez découvrir son compte instagram @lauric_arias





