Après un parcours en communication et un mastère en création digitale, Charline a choisi de se réorienter vers le motion design pour combler un manque : celui de la technique. À 27 ans, elle décide de se former en ligne sur Tuto.com, dans un format intensif et structurant, pour gagner en confiance et se sentir légitime dans un métier où la comparaison est constante. Dans cette interview, elle revient sans détour sur ses doutes, son apprentissage et les étapes qui l’ont menée à signer sa première mission freelance pour Deezer. On ne vous en dit pas plus et vous vous laisse découvrir son histoire. 😋

Ce qu’il faut retenir :

  • Après un mastère en création digitale, Charline voulait renforcer ses compétences techniques.
  • Elle a choisi une formation en ligne pour structurer son apprentissage et gagner en confiance.
  • Grâce à son projet de fin de formation, elle a pris conscience de ses progrès.
  • Aujourd’hui, elle travaille en freelance pour Deezer France, via l’agence SMC.
  • Son conseil : rester curieux·se, continuer à se former et ne pas se laisser freiner par le syndrome de l’imposteur.

Salut Charline ! Est-ce que tu peux commencer par te présenter en quelques mots ? Ton parcours jusqu’ici, tes études et comment tu en es venue à t’intéresser au motion design.

Moi, c’est Charline, j’ai 27 ans.

Après le bac, j’ai fait un bachelor en communication et marketing. En dernière année, je ne savais pas trop vers quoi me diriger pour la suite, alors je suis partie six mois en Angleterre pour améliorer mon anglais et prendre du recul.

À mon retour, j’ai enchaîné avec un mastère en création digitale, ce qui m’a permis de me plonger un peu plus dans l’univers de la création et de développer ma sensibilité visuelle. En parallèle de mes études, j’ai eu la chance de faire plusieurs stages, puis des alternances, ce qui m’a permis de mettre en pratique ce que j’apprenais en cours, de gagner en autonomie et de confirmer mon envie de travailler dans un environnement créatif. 🙂

Tu avais déjà touché au motion pendant ton mastère, mais tu disais être restée sur ta faim côté technique. Qu’est-ce qu’il te manquait à ce moment-là, selon toi ?

Oui c’est ça,  mon mastère était assez généraliste. Nous pouvions voir de la DA pure, du motion design, du code, de la 3D, mais rien n’était très précis. Et je sentais que si je voulais me sentir à l’aise, je devais perfectionner ma technique. J’avais déjà la pensée créative, mais il me manquait ce côté technique pure.

Tu as choisi de suivre une formation 100 % en ligne sur Tuto.com. Qu’est-ce qui t’a motivée à reprendre une formation et pourquoi avoir choisi ce format ?

Après l’obtention de mon mastère j’étais un peu perdue sur ce que je voulais faire, mais je savais que je n’étais pas prête pour trouver un job direct. Etant encore dans cette optique d’apprentissage, je me suis dis let’s go trouver quelque chose de rapide qui pourra m’aider à me sentir mieux et moins avoir ce syndrome de l’imposteur.

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Comment se sont passés ces quelques mois de formation ? Tu avais une organisation précise ? Un rythme particulier ?

Oui, j’avais une routine de vie, je travaillais de chez moi, donc je me réveillais, prenais un petit dej’ et m’installais à mon bureau pour commencer la journée. Avec la pause du midi + pause dans la journée. Et le soir je retournais à mes occupations perso. Et puis je me laissais les week-end histoire d’avoir un vrai rythme.

Sur la fin de la formation, il est vrai que je me suis mis un coup de boost et j’ai commencé à travailler plus tard et faire mon projet de fin de parcours.

Quels aspects techniques ou créatifs as-tu le plus travaillés pendant la formation ? Tu te souviens d’un moment où tu t’es vraiment sentie progresser ?

Pas spécialement, je l’ai juste vu à la fin quand j’ai terminé mon projet de fin de parcours. Je me suis dis que il y a quelques mois, je n’aurais pas pu faire ça ! 😍

Et voici le projet de fin de parcours réalisé par Charline ! 🔥

Tu étais accompagnée par Kevin comme mentor. Quel rôle a-t-il joué dans ta progression et ton projet final ?

Avoir un mentor quand on est 100% en ligne ça fait du bien, puisque ça concrétise ce qu’on fait. J’ai beaucoup aimé échanger avec Kevin, il m’a donné de vrais conseils et un soutien.

Justement, ton projet de fin de formation a été salué pour sa narration et sa maîtrise technique. Est-ce que tu peux nous en parler ? Comment t’est venue l’idée et comment tu l’as construit ?

En tant que créative, lorsqu’il s’agit d’un projet personnel, sans contraintes imposées par un client, il faut apprendre à se fixer ses propres limites. Et paradoxalement, ce n’est pas toujours plus simple. Trouver la bonne idée, c’est souvent ce qu’il y a de plus difficile en création. Au départ, je posais plusieurs pistes, je les testais, je tâtonnais… jusqu’à ce qu’une idée s’impose clairement dans mon esprit. “Through the fog” est née de ce processus : une métaphore du brouillard d’idées qui s’entrechoquent dans notre tête et de la nécessité de faire des choix pour laisser émerger la bonne direction. C’est précisément ce que raconte mon motion.

Aujourd’hui, tu travailles en freelance pour Deezer France via l’agence SMC et tu es aussi community builder pour le Cockpit. Comment ça se passe ?

Après avoir validé ma formation, j’ai commencé à chercher un CDI. Mais le marché de l’emploi étant assez incertain, je me suis tournée vers le freelance, suite à une opportunité qui s’est présentée.

J’ai commencé à collaborer avec SMC, une agence créative américaine qui travaille avec plusieurs clients et souhaite se développer en France — c’est dans ce cadre que je travaille pour Deezer France. Le Cockpit est un projet en construction, dans lequel j’ai davantage de liberté créative et où tout reste à inventer ! 🤩

Pour finir : quel conseil tu donnerais à quelqu’un qui sort d’études ou d’un premier poste, et qui doute de ses compétences en motion ?

Le monde de la création est un univers où la comparaison est constante et cela peut devenir très nocif. Je me bats encore aujourd’hui contre le syndrome de l’imposteur, en me rappelant qu’il y aura toujours plus talentueux que moi mais que cela ne m’empêche pas d’être légitime et d’avoir, moi aussi, ma place dans ce métier.

J’aimerais également souligner que dans les métiers créatifs, tout évolue très vite. Avec l’arrivée de l’IA, cela peut parfois être angoissant. C’est pourquoi il est essentiel de rester curieux·se, de continuer à apprendre, à expérimenter et à comprendre les nouvelles techniques qui émergent. Ne jamais rester sur ses acquis, c’est la clé pour continuer à avancer.

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