Changer de vie à 40 ans, c’est le pari qu’a fait Grégory. Après une carrière bien installée dans l’informatique et un passage par la Marine nationale, il a décidé de se former à un métier qui le passionne depuis l’enfance : la vidéo. Dans cet entretien, il partage les étapes de sa reconversion, ses apprentissages avec le parcours Vidéaste de Tuto.com et les premiers projets qui l’ont conforté dans son choix. Un retour d’expérience qui parlera à tous ceux qui envisagent de se lancer mais n’osent pas encore franchir le pas. 😙
Ce qu’il faut retenir :
- À 40 ans, Grégory a quitté l’informatique pour se lancer dans la vidéo, sa passion de toujours.
- Le parcours Vidéaste de Tuto.com a été le tremplin qui lui a permis de développer ses compétences et de se lancer en freelance.
- Sa première collaboration avec une marque reconnue a marqué un tournant et lui a permis de décrocher de nouveaux contrats.
- Son témoignage prouve qu’il n’est jamais trop tard pour se réinventer et bâtir une activité qui fait sens.
Bonjour Grégory, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour, je m’appelle Grégory, j’ai 40 ans, je suis marié et papa d’un petit garçon de deux ans et demi.
Titulaire d’un Baccalauréat Comptabilité-Gestion, j’ai poursuivi avec un BTS dans la même spécialité, mais j’ai arrêté ce cursus après la première année, ne me sentant pas convaincu par la direction que prenait ma future carrière professionnelle.
Après quelques errements de jeunesse marqués par divers petits boulots, je me suis orienté vers le domaine de l’informatique, pour lequel j’avais un intérêt naissant et qui offrait un fort potentiel professionnel. Je me suis donc formé au métier de technicien informatique par le biais d’une formation dispensée par l’AFPA. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai intégré un poste similaire proposé par la Marine Nationale, avec laquelle je me suis engagé pendant six ans. Cette expérience m’a permis d’affiner mes compétences, d’acquérir de la rigueur, de voyager et de m’ouvrir à d’autres cultures.
Après ces six années, j’ai voulu valider mon expérience par des diplômes : j’ai suivi quatre ans d’alternance et obtenu un bac+4 en ingénierie informatique, avant d’intégrer une entreprise de prestation de services informatiques. J’ai ainsi travaillé plus de quinze ans dans ce domaine.
Cependant, à la suite d’une mauvaise expérience professionnelle et en arrivant à un tournant de ma vie, avec la quarantaine qui approchait et la naissance de mon fils, j’ai ressenti le besoin de me réinventer. J’ai alors choisi de me tourner vers ma passion de toujours : la vidéo.
En effet, depuis toujours, je suis fasciné par la vidéo, le cinéma et le travail de l’image. Déjà durant mon enfance, je m’amusais à tourner de petites vidéos avec le caméscope familial ; c’est également moi qui avais souvent la charge de filmer les événements familiaux. Avec la maîtrise de l’informatique acquise, je me suis ensuite mis au montage de petites vidéos pour mon entourage et moi-même.
Aujourd’hui, je suis vidéaste freelance à Nancy et dans le Nord-Pas-de-Calais, d’où je suis originaire, et j’accompagne aussi bien les particuliers que les professionnels et les acteurs de l’événementiel. Cette reconversion est pour moi l’occasion d’explorer ma créativité et de m’épanouir artistiquement et professionnellement. 🤩
📸 Suivre Grégory sur Instagram Découvrez ses dernières vidéos, projets et coulisses sur @greg.k_videaste
Tu venais du monde de l’informatique et de la Marine nationale. Quel a été le déclic qui t’a poussé à transformer ta passion pour l’image en vrai projet pro ?
Plusieurs facteurs ont déclenché ce déclic. Le premier remonte à mon mariage : ma femme voulait à tout prix faire appel à un vidéaste, tandis que je n’étais pas réellement convaincu, pensant que le photographe suffirait amplement. Mais lorsque nous avons reçu notre film de mariage, j’ai littéralement été bluffé par la qualité, tant par le montage que par le storytelling et la beauté visuelle. 😍
Les autres facteurs ont été une expérience professionnelle éreintante et une remise en question, amplifiées par la naissance de mon petit garçon et l’approche de ma quarantième année, la fameuse « crise de la quarantaine », comme on aime l’appeler.
Tout cela m’a permis de prendre du recul et c’est à partir de ce moment que j’ai décidé de donner un nouveau souffle à ma vie, tant sur le plan personnel que professionnel.
Tu as choisi le parcours Vidéaste sur Tuto.com. Qu’est-ce qui t’a convaincu que cette formation en ligne était la bonne pour toi ?
Lorsque j’ai décidé de me lancer dans la carrière de vidéaste, j’ai dû investir dans du matériel, notamment une caméra : le GH5 de Lumix. Pour en maîtriser pleinement l’utilisation, je me suis renseigné sur les formations disponibles. Celle qui avait les meilleurs retours était la formation GH5 de Bernard Bertrand sur Tuto.com.
Cette formation est vraiment complète et facile à suivre. Bernard est très pédagogue et l’ergonomie de l’ensemble est optimale pour progresser efficacement. J’ai adoré la suivre.
Ainsi, lorsque j’ai découvert qu’il existait une formation complète au métier de vidéaste, je n’ai pas hésité une seconde. Le programme me paraissait complet, ce qu’il est effectivement et j’ai pu le financer grâce à mes points CPF.
▶️ La formation est éligible au CPF avec 3h de mentoring.
La formation se termine par un projet final ambitieux. Peux-tu nous parler du tien et de ce que tu voulais transmettre avec ta vidéo ?
Lorsque Bernard et moi avons abordé le sujet du projet final, je n’avais pas vraiment d’idée, si ce n’est de réaliser une vidéo « classique » sur une entreprise, comme le suggérait l’énoncé de l’épreuve. Elle aurait été composée d’interviews et de plans présentant l’activité.
Je me suis donc rapproché d’un petit magasin atypique de la vieille ville de Nancy, Sorbet Citron, spécialisé dans la vente de confiseries et d’articles de la licence Harry Potter. Cette enseigne possède un univers bien défini, ce qui m’a immédiatement attiré.
Après réflexion, et étant adepte des univers fantastiques comme Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones ou Harry Potter, je me suis dit que c’était une occasion unique de réaliser une vidéo avec un côté cinématographique. J’en ai donc parlé à Bernard, qui a tout de suite été emballé et m’a conseillé. Je voulais montrer qu’avec la formation que je venais de suivre, j’étais capable de créer une vidéo avec une ambiance particulière, et le magasin ainsi que le quartier de la Vieille Ville s’y prêtaient parfaitement.
Voici la vidéo réalisée par Grégory dans le cadre de sa formation Vidéaste
Ton mentor, Bernard Bertrand, a salué ton professionnalisme. Comment as-tu vécu cette relation au cours de ta formation ?
Bernard est vraiment le mentor idéal : toujours disponible et de bon conseil, il a dépassé son rôle pour m’épauler, me guider et donner son avis sur les vidéos que je réalisais en parallèle de la formation. Il a un regard critique mais constructif. Même après la formation, il continue de me soutenir. C’est également très gratifiant qu’une personne d’expérience et de talent reconnus apprécie le travail que l’on produit.
Quelles compétences tu as le plus développées pendant cette formation : la prise de vue, le montage, l’étalonnage… ou autre chose ?
J’avais vraiment une approche très amateure lorsque j’ai débuté la formation : je ne faisais que de petites vidéos avec très peu de montage et pas du tout d’étalonnage.
La formation m’a permis de développer toutes les compétences nécessaires pour débuter en tant que vidéaste professionnel. Alors, oui, je ne maîtrise pas tout parfaitement et je continue encore aujourd’hui à progresser, mais ça a vraiment été un vrai tremplin. J’ai beaucoup gagné en technique de prise de vue, en gestion de la lumière, en cadrage et composition, ainsi qu’en montage et étalonnage. Au-delà des aspects purement techniques, la formation a également développé ma fibre artistique : elle m’a appris à raconter une histoire à travers l’image, à structurer un projet et à réfléchir à l’ambiance visuelle et sonore que je souhaite créer.
Tu travailles aujourd’hui comme vidéaste freelance et tu as déjà collaboré avec des marques comme Dunlopillo. Qu’est-ce que ça t’a fait de décrocher tes premières missions pros ?
Pour la mission avec Dunlopillo, j’ai eu un petit coup de pouce du destin : c’est grâce à un ami d’enfance qu’il m’a mis en relation avec la personne du marketing de chez Dunlopillo que j’ai pu décrocher ce projet.
J’ai ressenti une pression énorme, car Dunlopillo est une marque reconnue, mais j’y suis allé malgré mon manque d’expérience, confiant dans les compétences que j’avais
acquises grâce à la formation. Ce qui a définitivement convaincu la marque de collaborer avec moi a été la vidéo de mon projet final de formation.
Cette vidéo a également très bien fonctionné sur les réseaux sociaux, et c’est en grande partie grâce à elle que j’ai pu décrocher, cette année, une dizaine de contrats pour des films de mariage, des vidéos d’anniversaire, des séances familles. Et là actuellement, je travaille sur un projet avec l’agence immobilière Laforêt, et également, sur un projet de collaboration avec le magasin Sorbet Citron pour la période d’Halloween.
Avec ton épouse en reconversion vers la photo, vous envisagez de proposer une offre commune. Comment tu imagines ce duo photo/vidéo dans vos projets à venir ?
Moi, j’ai mon entreprise pour la partie vidéo, et elle a sa propre entreprise pour la partie photo. 🥰 Actuellement, elle n’a pas encore terminé sa formation, mais elle a déjà des contrats, notamment pour des mariages et des anniversaires. Nous avons déjà collaboré sur plusieurs événements de ce type, et nous travaillons également ensemble sur le projet pour la période d’Halloween avec le magasin Sorbet Citron et sur le projet avec l’agence Laforêt.
Nous ne proposons pas encore d’offres communes à proprement parler, mais lorsqu’on est contacté pour des événements comme des mariages, des anniversaires ou d’autres occasions, nous pouvons proposer des offres combinant photo et vidéo. C’est quelque chose qui est énormément apprécié, et cela rassure beaucoup les clients de savoir qu’un couple de photographes et vidéastes peut couvrir leur événement.
De plus, nous nous soutenons mutuellement : à chaque projet, nous sollicitons l’avis et les conseils de l’autre, ce qui nous permet de progresser et d’améliorer constamment la qualité de notre travail.
Y compris sur les réseaux sociaux : nous partageons régulièrement le travail de l’autre et n’hésitons pas à mentionner l’autre lorsqu’un client nous contacte. Cela permet de créer une véritable synergie et de valoriser notre complémentarité, tout en rassurant les clients sur la qualité de notre collaboration.
Enfin, si tu devais donner un conseil à quelqu’un qui rêve de devenir vidéaste mais n’ose pas franchir le pas, qu’est-ce que tu lui dirais ?
Je lui dirais avant tout de se lancer, même si c’est intimidant au départ. La première étape est souvent la plus difficile, mais il ne faut pas attendre d’être « prêt » à 100 % : on apprend énormément en pratiquant et en expérimentant par soi-même.
Je lui conseillerais également de se former, que ce soit par des cours en ligne, des vidéos tuto, des formations, notamment celle que j’ai suivi sur Tuto.com ou en observant d’autres professionnels. La technique est importante, mais la curiosité, la créativité et la persévérance le sont tout autant.
Enfin, il faut accepter de commettre des erreurs et de sortir de sa zone de confort. Chaque projet, même petit, est une opportunité d’apprendre et de progresser. Et surtout, il ne faut pas hésiter à partager son travail, à se faire conseiller, et à se créer un réseau : c’est souvent grâce à ces échanges et à ces collaborations que l’on décroche ses premières missions et que l’on construit sa confiance.