X
    Categories : Interviews

Se former à la photo sans changer de vie : le parcours de Jérémy

À 38 ans, Jérémy n’a pas tout quitté pour vivre de la photo. Il a simplement décidé de l’intégrer pleinement à sa vie professionnelle. Graphiste et communicant, il s’est formé à la photographie en parallèle de son travail grâce au CPF et à la formation Photographe sur Tuto.com. Son parcours montre qu’on peut évoluer, apprendre et se perfectionner à son rythme — sans changer de cap, mais en enrichissant sa pratique.

Bonjour Jérémy, pour commencer, peux-tu te présenter en quelques mots et nous parler de ton parcours avant la formation s’il te plaît ?

Bonjour Sophie, je suis Jérémy, j’ai 38 ans.

J’ai suivi des études dans la communication et travaillé près de dix ans dans une agence à côté de Toulon, où je réalisais principalement des supports de communication et des identités visuelles pour des PME de la région.

L’envie de me rapprocher de ma famille m’a ensuite conduit en Bretagne, où j’ai poursuivi mon activité en freelance, toujours dans le domaine de la communication.
Après quelques années, une baisse d’activité — et surtout le besoin de retrouver une dynamique d’équipe — m’ont amené à rejoindre le service communication d’un office de tourisme. Cette expérience m’a permis de découvrir une autre facette du métier, plus orientée vers la promotion du territoire.

Tu travailles aujourd’hui dans la communication. Qu’est-ce qui t’a donné envie d’approfondir la photographie et d’en faire un véritable atout professionnel ?

Durant mon parcours professionnel, j’ai souvent côtoyé des photographes et suivi leur travail avec beaucoup d’intérêt, sans jamais vraiment pratiquer moi-même.

J’avais prévu un grand voyage, finalement annulé à cause du Covid, et c’est à ce moment-là que je me suis réellement penché sur la photographie, d’abord par curiosité. Puis la naissance de mon fils a été le vrai déclic : j’ai commencé à enfiler la casquette de “papa photographe” et à vouloir capturer ces moments du quotidien.

Petit à petit, la photo est devenue une vraie passion, que j’avais envie de développer aussi sur le plan professionnel.

Tu as suivi la formation Photographe sur une durée de huit mois, tout en conservant ton poste. Comment as-tu réussi à organiser ton temps entre ton activité salariée et la formation en ligne ?

Au départ, je pensais pouvoir boucler la formation en six mois, mais les deux mois supplémentaires ont finalement été bien utiles !

Entre mon poste salarié, mon activité freelance et un petit garçon plein d’énergie, mes journées sont bien remplies😅

J’ai donc essayé d’aborder la formation avec méthode : je démarrais un module uniquement quand je savais que j’aurais le temps de le suivre jusqu’au bout, sans trop d’interruptions. Pour les modules plus denses, comme ceux sur Lightroom ou Photoshop, je profitais de mes congés pour avancer un maximum. Et comme j’avais déjà commencé à réaliser des missions photo dans le cadre de mon travail, cela me permettait de mettre en pratique directement les apprentissages et d’échanger avec Bernard à partir de mes propres images.

Tu as utilisé ton CPF pour financer cette formation. Qu’est-ce qui t’a décidé à franchir le pas grâce à ce dispositif ?

Je connaissais déjà la plateforme Tuto.com au moment où j’ai commencé à chercher une formation et j’entendais beaucoup parler des changements à venir sur le dispositif CPF. Comme je ne l’avais encore jamais utilisé, c’était l’occasion idéale d’en profiter, d’autant plus que le reste à charge était minime.

En suivant un webinaire de présentation, j’ai pu découvrir le programme plus en détail ainsi que le mentorat avec Bernard. L’idée d’une formation à distance, compatible avec mon emploi du temps, combinée à un accompagnement personnalisé pour avoir des retours et un regard critique sur mon travail, m’a convaincu que c’était exactement ce qu’il me fallait.

Accédez directement à la fiche CPF de la formation Photographe avec 3h, 6h ou bien 9h de mentoring.

La formation se déroule entièrement à distance, avec un suivi personnalisé et des échanges avec ton mentor. Comment as-tu vécu cette expérience d’apprentissage en ligne ?

Le plus difficile, c’était la régularité.

Il m’est arrivé de laisser passer plusieurs semaines entre deux modules… jusqu’à recevoir un petit message de Clervia pour me remettre sur les rails ! 😅

La plateforme est vraiment agréable à utiliser : fluide, bien structurée, et on visualise facilement sa progression. Les modules sont découpés en petits blocs, ce qui permet d’avancer même quand on n’a que 15 ou 20 minutes devant soi — c’est motivant.

Mais ce que j’ai trouvé le plus précieux, ce sont les échanges avec mon mentor. Je pouvais lui envoyer une sélection d’images via WhatsApp et avoir rapidement un retour constructif. Les sessions de mentorat permettaient ensuite d’aller plus en profondeur, d’affiner ma pratique et de me pousser à aller plus loin.

Tu expliques avoir eu un véritable déclic pour la photographie de portrait et la lumière flash. Qu’est-ce qui t’a le plus marqué dans cette pratique ?

J’avais fait quelques recherches pour trouver des images de référence, mais j’avais du mal à me lancer, de peur d’obtenir un résultat très loin de ce que j’imaginais. Et puis à un moment, il faut expérimenter pour progresser — alors j’ai fini par sortir le flash de sa boîte !

Articles relatifs

J’ai commencé par des autoportraits, avec beaucoup d’allers-retours vers l’appareil, et petit à petit, les premières belles images sont arrivées.

J’étais habitué à travailler en lumière naturelle, souvent à grande ouverture pour obtenir un joli bokeh. Avec le flash, j’ai découvert une toute autre manière de construire la lumière, ça donné presque un aspect pictural à la photo. Cette première expérience m’a donné confiance et envie d’explorer d’autres types de rendu.

Un petit aperçu de l’installation de Jérémy avec laquelle il a pu s’entraîner à réaliser ses photographies de portrait.

📸 Découvrez son magnifique travail sur Instagram : @jeremy.descatoire

Tu avais déjà de bonnes bases sur Photoshop et Lightroom. Qu’est-ce que la formation t’a permis d’améliorer dans ta manière de retoucher et de gérer tes images ?

Photoshop, c’est un logiciel qu’on peut utiliser de mille façons différentes, selon le domaine. Dans mon cas, ma pratique n’était pas vraiment orientée vers l’editing photo. Voir un professionnel manipuler ses images et expliquer les outils à privilégier, c’était finalement assez nouveau pour moi. Comme je connaissais déjà le logiciel, j’ai pu me concentrer sur la logique de retouche plutôt que sur la technique pure.

Pour Lightroom, je l’utilisais déjà avant la formation, donc je savais à quoi servaient les outils. En revanche, j’ai vraiment progressé sur la méthode : les étapes de travail, l’organisation du flux, la gestion de la bibliothèque. Il me reste encore un peu de tri et d’optimisation à faire, mais je vois déjà la différence.

Et la présentation de ces deux logiciels par Julien Pons est excellente — claire, actualisée, et très agréable à suivre, surtout avec les ajouts sur les dernières versions en fin de module.

Ton mentor a salué la qualité de tes portraits. Y a-t-il une photo ou une série de photos issues de la formation dont tu es particulièrement fier et que tu souhaiterais partager avec nous ?

La photo qui me tient le plus à cœur, c’est un portrait de mon fils, réalisé dans un style high key.

Je voulais obtenir un rendu à la fois minimaliste et doux. J’ai laissé beaucoup d’espace négatif et choisi un traitement en noir et blanc pour renforcer cette atmosphère épurée.

Mon chien s’est aussi prêté au jeu pour quelques essais, ce qui m’a permis de tester différentes approches d’éclairage.

Dans le cadre du projet de fin de formation, j’ai également réalisé une série dans l’atelier de mon père pour une session papi/pti fils. C’était un vrai travail de préparation : j’avais réfléchi à la composition et à la lumière avant la séance pour atteindre le rendu que j’avais en tête.

Et puis, il y a eu un moment plus “sportif” : une journée marathon lors d’un séminaire, où j’ai couvert les ateliers et conférences tout en réalisant une série de portraits individuels sur place — 17 personnes dans la journée ! C’était un vrai baptême du feu pour apprendre à mettre à l’aise, cadrer et diriger rapidement mes sujets. 💪

Tu continues aujourd’hui la photographie en parallèle de ton poste de graphiste. Comment envisages-tu la suite : poursuivre par passion ou développer davantage ton activité freelance ?

Je ne pense pas faire de la photo une activité à plein temps, car j’ai envie qu’elle reste avant tout une passion.

Mais le fait d’être infographiste me permet d’en faire un vrai atout complémentaire. Dans mon poste actuel, au service communication de l’Office de Tourisme, nous avons régulièrement besoin de nouvelles images pour nos supports, donc c’est une belle occasion de continuer à progresser et à pratiquer au quotidien.

Et pour mon activité freelance, j’aimerais intégrer la photo à mes prestations dès 2026. Je réfléchis encore à la meilleure façon de le faire, pour que ce soit cohérent avec ce que j’aime créer et compatible avec mon emploi du temps.

Enfin, quel message aimerais-tu adresser à celles et ceux qui hésitent encore à se lancer dans la formation Photographe sur Tuto.com ?

Gooo ! Il suffit de faire le premier pas, le reste vient tout seul avec la formation. Et vous verrez ils sont sympas ! 😉

(13)

Sophie: Responsable marketing et partenariats chez Tuto.com depuis plus de 10 ans, Sophie Boulanger partage les actualités liées aux formations numériques. Elle aime également échanger avec les élèves ayant suivi un parcours sur Tuto.com afin de transmettre leurs retours d’expérience… et peut-être vous donner envie, vous aussi, de vous lancer.