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Structurer sa créativité : le parcours d’Arnaud en Digital Painting

À 52 ans, Arnaud a décidé de revenir à l’essentiel : créer. Après vingt ans dans la communication digitale et une expérience en BD, il a choisi de structurer sa pratique et de se donner une vraie chance dans le digital painting. Dans cet échange, il raconte son parcours avec simplicité, ce qui l’a poussé à reprendre une formation en digital painting et ce qu’il en retire aujourd’hui, très concrètement. Un témoignage franc, sans posture, qui parle à celles et ceux qui hésitent encore à franchir le pas.

Ce qu’il faut retenir :

  • À 52 ans, Arnaud a décidé de revenir à l’essentiel : dessiner et raconter, après 20 ans dans la communication digitale.
  • La formation lui a permis de progresser techniquement, d’organiser sa méthode et de gagner en confiance.
  • Le format en ligne l’a aidé à avancer régulièrement, sans pression.
  • Il a développé une approche plus complète : composition, narration visuelle, painting et photobashing.

Bonjour Arnaud, pour commencer, peux-tu te présenter à nos lecteurs et nous raconter ton parcours avant de te lancer dans la formation Digital Painter ?

Bonjour Sophie, je m’appelle Arnaud, j’ai 52 ans et je vis en Bretagne. Après un Deug en Arts plastiques et une licence en Arts appliqués, j’ai passé près de 20 ans dans la communication digitale à divers postes (sites web, etc.), avec une incursion dans le monde de la BD en tant que coloriste sur une série de science-fiction.

Après toutes ces années, j’ai voulu faire le point professionnellement et tenter de revenir à ce qui me motive le plus avant que mes mains ne deviennent arthritiques : dessiner, peindre et raconter des histoires !

Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire évoluer ta pratique et de suivre cette formation sur Tuto.com ?

Avant de passer chez Tuto, je venais de valider une formation professionnelle en illustration. L’approche généraliste de celle-ci m’a permis de cibler une récurrence dans mon travail : la narration.

De plus, bien qu’ayant des bases en dessin et en colorisation digitale, je me sentais un peu à l’étroit dans ma pratique pour donner vie à mes idées. Toujours curieux d’apprendre, je me suis mis en quête d’une nouvelle formation et je suis tombé sur la formation de Tuto en Digital Painting !

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Tu avais déjà une belle expérience en graphisme et webdesign. Qu’as-tu voulu consolider ou approfondir à travers cette formation ?

Je suis autodidacte et un peu touche-à-tout (dessin, peinture, numérique) et, comme tout bon autodidacte, il y a pas mal de lacunes et un manque de méthode, voire de recul, qui s’accumulent au fil des ans.
Pour moi, faire un digital painting digne de ce nom, ce n’était pas dans mes cordes. Je tournais en rond techniquement et je voulais passer un palier supplémentaire et gagner en confiance.
Par exemple, je ne pouvais pas me passer d’une étape “papier” pour construire un projet. Maintenant, je vois les choses autrement

La formation s’étend sur plusieurs mois. Comment as-tu organisé ton apprentissage pour progresser à ton rythme ?

Je commence à avoir une certaine habitude des formations à distance, donc ça n’a pas été perturbant pour moi. Il faut être organisé et régulier. Il faut se réserver un temps quotidien et ne pas rester des heures devant son écran si ça ne vient pas.

Ça doit rester un plaisir pour que ça fonctionne.

De plus, l’équipe de Tuto prend régulièrement le pouls pour savoir si tout se passe bien.

Y a-t-il un module, un exercice ou une approche pédagogique qui t’a particulièrement marqué ou aidé à progresser ?

J’ai apprécié l’approche simple et organique de la peinture d’Antoine Defarges, par lequel débute la formation, notamment l’exercice sur l’illustration d’un passage de roman (Moby Dick).

Les exercices de composition et de speed painting de Raphaël Lacoste sont très enrichissants.

De même, l’exercice de Bastien Grivet sur l’utilité de l’accident en peinture et la technique incontournable de la recherche de composition au format “timbre-poste” sont essentiels.

Globalement, la formation offre un tour d’horizon des techniques possibles en digital painting, ce qui m’a permis de commencer à trouver mon propre process.

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Ton mentor, Pascal Sibertin, t’a attribué la note de 19/20 pour ton projet final. Peux-tu nous raconter comment ce projet est né et ce que tu as voulu y transmettre ?

Passionné de cinéma et de littérature de genre, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers un classique, Vingt Mille Lieues sous les mers, qui me semblait pertinent à exploiter, tant sur le design de personnage que sur le design d’environnement.

J’ai souhaité élaborer une vision “steampunk” qui reste fidèle à l’esprit du récit original.

Pour le scaphandre du capitaine Nemo, j’ai voulu mettre en avant la symbiose du personnage avec son environnement marin, à la fois organique et mécanique.
Le décor, quant à lui, met en scène une exploration sous-marine parmi des ruines atlantes où les protagonistes sont guettés par le danger.
Ici, j’ai essayé de trouver un équilibre entre féérie et tension.

Et voici les magnifiques projets réalisés par Arnaud dans le cadre de son projet de fin de parcours. 😍

Et comment s’est déroulée la relation avec ton mentor ?

Pascal est un mentor très agréable et bienveillant, qui m’a aidé à pousser plus en avant mes idées de départ et à me donner des astuces techniques utiles pour améliorer mon process.

Nous avons également pu échanger sur le métier d’illustrateur et mettre en perspective la place de celui-ci avec le développement de l’IA… Riche et instructif.

Parmi toutes les créations réalisées pendant la formation, y en a-t-il une dont tu es particulièrement fier, ou qui représente bien ton évolution ?

Évidemment, mon projet final est le plus abouti et personnel, mais les exercices qui m’ont certainement le plus fait progresser sont le digital painting sur Game of Thrones de Marc Simonetti et le dernier design d’environnement fantasy de Raphaël Lacoste, qui mêle subtilement painting, photobashing et texturing…

Avec le recul, qu’est-ce que cette formation t’a apporté dans ta manière de concevoir et de structurer une illustration ?

Cette formation m’a permis de combler quelques-unes de mes nombreuses lacunes et de me donner des bases solides pour concevoir une image narrative cohérente.

L’art de la composition y est abordé en filigrane tout au long du parcours, afin de savoir valoriser son propos (l’usage des plans, de la lumière, etc.).

Tu disais vouloir gagner en confiance et en professionnalisme : est-ce que tu sens aujourd’hui une vraie différence dans ta pratique ?

Le chemin est encore long, mais à présent, j’ai moins peur de la page blanche, car j’ai acquis une méthode et un aperçu des différentes manières et techniques pour concevoir une image qui fonctionne.

Enfin, quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite développer ses compétences en Digital Painting ou faire évoluer sa pratique vers l’illustration ?

Selon moi, il faut avant tout être curieux du travail des autres pour nourrir son propre univers. Rester en veille sur les évolutions techniques pour faire évoluer ses process créatifs.
Essayer des choses, prendre du recul, puis recommencer jusqu’à ce que ce soit satisfaisant pour soi.


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Pour voir d’autres illustrations d’Arnaud ou le contacter pour un projet, vous pouvez découvrir son compte instagram @instano73

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Sophie: Responsable marketing et partenariats chez Tuto.com depuis plus de 10 ans, Sophie Boulanger partage les actualités liées aux formations numériques. Elle aime également échanger avec les élèves ayant suivi un parcours sur Tuto.com afin de transmettre leurs retours d’expérience… et peut-être vous donner envie, vous aussi, de vous lancer.